Après la compagnie Air Tahiti, un nouveau préavis de grève menace le secteur aérien intérieur de Polynésie. Déposé par la FRAAP, vendredi dernier, il concerne l’ensemble des agents de la Direction de l’Aviation civile polynésienne ainsi que les pompiers de 43 aérodromes.
Le secrétaire général du syndicat, Jean-Paul Urima, explique que les revendications ne sont pas nouvelles et qu’elles figuraient déjà dans un précédent protocole d’accord signé en 2022 avec le précédent gouvernement. « C’est le troisième préavis pour les mêmes revendications (…) On a l’impression de tourner en rond. C’est du je-m’en-foutisme. Quand on donne une parole, on la tient. Il y en a ras-le-bol », indique à TNTV le syndicaliste.
La FRAAP demande donc l’application dudit protocole prévoyant, entre autres, la mise en place d’un concours de recrutement de pompiers, le paiement des majorations, ou encore des indemnités de sujétions, pour ne citer que quelques-unes des revendications.
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« S’il n’y a rien, nous allons durcir le mouvement »
Pour l’heure, Jean-Paul Urima dit ne pas avoir eu de contact avec les équipes de Jordy Chan, le ministre en charge des Transports aériens. « Je ne sais pas ce qu’ils font, mais il nous reste quelques jours pour entamer des négociations. S’il n’y a rien, nous allons durcir le mouvement avec le blocage pur et simple des 43 aérodromes », ajoute celui-ci.
Le syndicaliste assure que le préavis déposé au même moment à Air Tahiti est une « coïncidence ». « Il n’y a aucune connivence. On n’était pas informé du mouvement », lance-t-il dans un grand rire.
Le préavis de grève de la FRAAP arrivera à échéance, vendredi, à zéro heure.