Préavis de grève chez Newrest

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À six jours de la rentrée scolaire, l'intersyndicale composée d'Otahi, O oe to oe rima, la CSIP et la CSTP-FO a déposé samedi dernier un préavis de grève dans la société de restauration collective Newrest Polynésie, fournissant plusieurs milliers de repas quotidiens aux établissements scolaires et compagnies aériennes. Principale revendication des salariés, la hausse de leur pouvoir d'achat.

Publié le 07/08/2024 à 17:11 - Mise à jour le 07/08/2024 à 17:15

À six jours de la rentrée scolaire, l'intersyndicale composée d'Otahi, O oe to oe rima, la CSIP et la CSTP-FO a déposé samedi dernier un préavis de grève dans la société de restauration collective Newrest Polynésie, fournissant plusieurs milliers de repas quotidiens aux établissements scolaires et compagnies aériennes. Principale revendication des salariés, la hausse de leur pouvoir d'achat.

La saison des grèves se poursuit. Newrest, spécialisée dans les services de restauration collective auprès des établissements scolaires et des compagnies aériennes, n’y échappe pas. Exposant ses préoccupations pour les salariés, l’intersyndicale composée d’Otahi, O oe to oe rima, la CSIP et la CSTP-FO a déposé, samedi dernier, un préavis de grève dans deux entités du groupe, Newrest Catering – pour la partie restauration aérienne, comptant Air France, ATN ou encore Delta – et Newrest Polynésie, servant les repas dans les écoles.

5 points de revendication sont portés par l’intersyndicale. Le premier pointe la perte du pouvoir d’achat des salariés, exigeant la mise en place d’une « valeur absolue pour hors grilles » suite à l’augmentation du SMIG de 2.38% prise en avril 2024, applicable à compter du 1er mai.

Autre demande, le déplafonnement du pourcentage du service de charge récolté auprès des clients de 5% à 6%, à partir du 1er janvier 2025. « Nous sollicitons qu’en plus du salaire de base et ancienneté du 13e mois qui est versé au mois de décembre de chaque année, le versement d’un montant minimal annuel du service charge » de 120 000 francs, soit 10 000 francs mensuels à chaque bénéficiaire, précise le préavis.

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En outre, l’intersyndicale demande une revalorisation des primes de froid, de caisse, d’insalubrité et l’instauration d’une prime annuelle de « solidarité » ou d’un capital retraite. Denier point, celui du manque de reconnaissance envers les instances représentatives du personnel, l’intersyndicale exigeant qu’elles soient « respectées » .

Sans accord, la grève sera effective ce vendredi 9 août à 0h00.

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