Professeur tué en métropole : une minute de silence et un temps d’échanges dans les écoles de Polynésie

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Vendredi, un professeur a été poignardé en métropole. Son assaillant, âgé d'une vingtaine d'années, est fiché S et était suivi par la direction générale de la sécurité intérieure (DGSI). En Polynésie, le ministre de l'Éducation a affirmé son soutien aà la famille de la victime et a annoncé une minute de silence et un temps d'échanges entre enseignants et élèves lundi.

Publié le 14/10/2023 à 11:23 - Mise à jour le 14/10/2023 à 15:41

Vendredi, un professeur a été poignardé en métropole. Son assaillant, âgé d'une vingtaine d'années, est fiché S et était suivi par la direction générale de la sécurité intérieure (DGSI). En Polynésie, le ministre de l'Éducation a affirmé son soutien aà la famille de la victime et a annoncé une minute de silence et un temps d'échanges entre enseignants et élèves lundi.

Dans un communiqué, le ministre de l’Education Ronny Teriipaia a réagi à l’assassinat de Dominique Besnard, enseignant en métropole.
Vendredi, l’homme a été poignardé à mort dans un collège-lycée d’Arras, en tentant de s’interposer face à un jeune homme fiché S et suivi par la direction générale de la sécurité intérieure (DGSI). L’assaillant, est né selon l’administration française dans la république russe à majorité musulmane d’Ingouchie en 2003 et est arrivé en France en 2008.

Lire aussi : Un enseignant tué dans un attentat islamiste à Arras, deux blessés graves

« Ce drame (…) nous rappelle tristement l’assassinat de monsieur Samuel Paty qui a eu lieu il y a trois ans, pratiquement jour pour jour. Je tiens à adresser toutes mes pensées, tout mon soutien aux familles et aux proches des victimes de cet attentat » écrit le ministre qui souhaite que les enseignants prennent le temps d’échanger avec leurs élèves lundi.

« Les cours commenceront lundi matin aux heures habituelles et de 9h à 10, dans toutes classes du premier et second degré de Polynésie, un temps d’échanges avec les élèves sur le drame qui s’est produit à Arras, sera organisé par chaque professeur, sous la forme que chacun jugera adéquat et selon l’âge des élèves.

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À 14h, en mémoire des victimes des attentats commis contre notre École, une minute de silence sera observée dans toutes les classes du premier et du second degré de Polynésie et dans tous les services sous ma tutelle, Grepfoc, DGEE et inspections pédagogiques. » Une minute de silence demandée à l’échelle nationale par le ministre de l’Education du gouvernement central, Gabriel Attal.

Ce samedi, le ministre de l’Intérieur a demandé samedi l' »expulsion systématique de tout étranger (…) considéré comme dangereux par les services de renseignement ».

M. Darmanin a par ailleurs annoncé avoir reçu l’autorisation du président de la République Emmanuel Macron pour reprendre les discussions (très limitées depuis l’invasion de l’Ukraine) avec les autorités Russes « pour expulser dans leur pays d’origine les citoyens Russes qui sont fichés S ».

Il y a une « petite soixantaine de fichés S de nationalité Russe », a dit le ministre. « Une quarantaine sont soit en prison, soit privés de leur liberté », a-t-il énuméré. Une « vingtaine sont donc expulsables, si nous nous mettons d’accord avec les autorités Russes », a-t-il ajouté.

Selon le gouvernement, la police continue à déjouer régulièrement des projets d’attentats islamistes en France – une quarantaine depuis 2017.

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