Protection de la ZEE en Polynésie : la navigation et la pêche sous surveillance

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La préservation des océans et de ses ressources représente un enjeu pour la Polynésie. Avec le projet d’une aire marine protégée de plus de 500 000 km2 et des zones réservées à la pêche côtière sur une surface équivalente, la surveillance de la ZEE sera accrue dans les années à venir. Le centre de coordination de sauvetage aéromaritime s’adaptera aux nouvelles règlementations pour contrôler et veiller au respect des prochaines règles.

Publié le 02/03/2022 à 15:37 - Mise à jour le 02/03/2022 à 15:56

La préservation des océans et de ses ressources représente un enjeu pour la Polynésie. Avec le projet d’une aire marine protégée de plus de 500 000 km2 et des zones réservées à la pêche côtière sur une surface équivalente, la surveillance de la ZEE sera accrue dans les années à venir. Le centre de coordination de sauvetage aéromaritime s’adaptera aux nouvelles règlementations pour contrôler et veiller au respect des prochaines règles.

Sur une carte, on peut voir la position de tous les bateaux de pêches polynésiens en haut mer. Ils sont tous obligatoirement équipés d’un VMS, un système de surveillance des navires par satellite. Les technologies modernes garantissent un suivi et un contrôle efficace des flottes de pêche par la direction des ressources marines (DRM), mais aussi par le JRCC.

(Crédit photo : Tahiti Nui Télévision)

Le président Fritch l’a annoncé : il souhaite créer un zonage côtier de 500 000 km2 réservé uniquement à la pêche artisanale et vivrière. Le JRCC sera donc aussi vigilant pour vérifier si des bateaux plus gros, locaux ou étrangers s’y approchent d’un peu trop près. « Une fois que les zones seront définies, comme on assure une surveillance 24 heures/24, on aura un accord de partenariat et de travail comme on le fait en permanence avec la direction des ressources marines pour surveiller H24 le respect des règlementations qui seront prises par le Pays pour la gestion des pêches dans la ZEE de Polynésie » explique Antoine Ferri, directeur du JRCC.

Le pays veut aussi créer une aire marine protégée de 500 000 km2, dans la partie sud-est de la zone économique d’ici 2030. Face à ces nouveaux objectifs de protection et d’exploitation de la ZEE (Zone Économique Exclusive), les outils règlementaires évoluent et les services de l’État répondent présents. La surveillance se modernise tant la flotte aérienne que maritime avec les nouveaux patrouilleurs attendus en 2023 et 2025. Et sur le plan technologique, le JRCC a déjà accès à plusieurs systèmes de données : « On a des outils qui se modernisent, des abonnements, des outils de l’agence européenne de sécurité maritime qu’on utilise, des outils des forces armées qui sont à notre disposition qui ont des systèmes satellitaires de surveillance à travers des contrats Trimaran. On a aussi un outil de gestion et de conduite des opérations qui se développent avec un module à terme de surveillance de la navigation ».

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Depuis 4 ans, le JRCC constate que chaque navire étranger en transit dans l’espace maritime polynésien a signalé son passage.

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