Heiata Teinaore coordonne ce dispositif en lien avec les professeurs de l’établissement. L’ULIS propose à ces élèves un accompagnement particulier et fait office de refuge lorsqu’ils rencontrent des difficultés pour suivre le cursus habituel.
« On essaye de les rendre plus autonomes. On les aide à gérer leurs angoisses, leurs émotions. Ça les aide quand ils vont dans leur classe de référence à être plus à l’aise, de progresser au fur et à mesure », explique Heiata Teinaore.
Le collège Anne-Marie Javouhey propose divers parcours pour accompagner ces élèves en fonction de leurs profils. Dont des collégiens autistes à haut potentiel. « Il y a beaucoup d’accompagnement à faire, car ils ont une sensibilité particulière », souligne Maeva Mathis professeure « pour les Adaptations Scolaires et le Handicap. »
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Tenoho, élève de 5ᵉ, dispose de capacités similaires aux autres. Mais il n’arrive pas toujours à mobiliser pleinement son attention. Ses camarades de classe profitent de la récréation pour échanger avec lui et le soutenir, comme Ambre : « J’étais assez contente de recevoir Tenoho dans notre classe et de savoir qu’on aurait quelqu’un à aider et à soutenir tout ce trimestre ».
Il y a encore quelques années, peu d’enfants autistes parvenaient à accéder à l’école. Aujourd’hui, les dispositifs ULIS et les auxiliaires de vie scolaire qui assistent les professeurs permettent de leur proposer de vrais parcours de réussite.