Concentrés et alertes, les inspecteurs de la DPAM examinent les embarcations. 30 à 45 minutes de contrôle sont consacrés au respect des normes liées aux risques professionnels. Fusées, gilets, état général du navire… le bateau et ses équipements sont passés au crible.
« On doit vérifier si tous les équipements à bord fonctionnent bien, tout ce qui est radiocommunication, assèchement, incendie et les moteurs. (…) On vérifie si la coque est toujours intacte, s’il n’y a pas de défaut, s’il n’y a pas eu de choc, de rentrée d’eau dans le navire » explique Tenamai Germain, contrôleuse à la DPAM. « Il y a des typologies de navires qui n’ont pas la même réglementation comme les navires de charge, les navires de pêche et les navires de plaisance » poursuit-elle.
Obligatoire pour l’obtention du permis de navigation, le contrôle se fait une fois par an à Tahiti et dans les îles.
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À Tahaa et Raiatea, plus de 90 bateaux seront examinés en l’espace de 4 jours. Dans l’ensemble, seuls quelques petits défauts ont été relevés et corrigés dans la foulée par les propriétaires des bateaux. « Par exemple, si les batteries ne fonctionnent pas pour le démarrage du moteur, c’est sûr que le propriétaire n’aura pas de permis de navigation. (…) Concernant les équipements de sécurité, comme ils sont rodés, ils savent ce qu’il leur faut à bord. Et depuis le 1er janvier 2020, la balise est obligatoire à bord, et ils avaient pratiquement tous leur balise » précise Tenamai Germain.
En plus de la sécurité, le permis de navigation offre des avantages aux professionnels, comme l’exonération du carburant pour leur embarcation ou encore pour le matériel professionnel.