Âgée de 50 ans, Pascaline Rupea, une mère de famille de Raiatea, vit au rythme de ses douleurs chroniques et de ses difficultés quotidiennes. Amputée d’une jambe, chaque déplacement est pour elle une épreuve.
« Pour aller voir le médecin, ou chercher mes médicaments, c’est toujours compliqué », souffle-t-elle.
La quinquagénaire souffre également d’autres pathologies. Son état de santé fragile devrait, selon ses proches, lui permettre d’obtenir des aides.
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Mais après trois refus successifs de son dossier par la Commission Technique d’Orientation et de Reclassement Professionnel (COTOREP), le moral est au plus bas.
Son fils, Tehaunui, est même revenu de Moorea pour s’occuper des démarches. Et ol a ne cache pas son exaspération.
« La situation dans laquelle vivent mes parents depuis deux ans, bientôt trois, n’est plus possible. Je suis là pour dire qu’il faut réagir. Entre la DSFE -Direction des solidarités, de la famille et de l’égalité, Ndlr- de Raiatea, qui fait sa part des choses, et ce qu’on me dit à Tahiti, il y a une sacrée différence. On ne sait plus vers qui nous tourner », déplore-t-il.
Hasard ou non, le jour du passage de TNTV au domicile familial, un bon alimentaire que les Rupea ont bataillé pour obtenir leur a finalement été remis en main propre. Depuis le tournage de ce reportage, les choses ont également évolué. Selon les autorités, le cas de Pascaline aurait enfin été régularisé.