Ravahere fait partie des marraines de Vik’ura. Elle représente Vik’ana, la mascotte inspirée du « lori bleu, nonnette », ou Vini peruviana des Tuamotu, une petite perruche bleue nuit, au bec orange, présente dans moins d’une dizaine d’atolls de l’archipel et à “Mopelia” aux Îles Sous-le-Vent. Cette espèce est menacée d’extinction et est classée vulnérable. Mais ce n’est pas tout.
> Un stage en Afrique et un voyage humanitaire
Les deux jeunes femmes se sont engagées auprès d’une association et font du bénévolat sur leur temps libre. « C’est l’association MHJVD . Elle s’occupe de notre logement, nourriture. Et après c’est nous même qui proposons nos projets et l’association nous aide à entrer en contact avec les personnes concernées. La première semaine, nous avons donné des cours de Nutrition dans des classes de primaires. Ensuite nous avons demandé à aller dans un orphelinat afin d’offrir des petits cadeaux », nous raconte Ravahere.
> Aider à scolariser des enfants
Pour les aider, Ravahere a lancé un appel aux dons via Facebook. « J’ai reçu énormément de messages je ne pensais pas qu’il y aurait autant de gens qui voudraient aider ! Je n’avais pas énormément de connexion internet là bas donc j’ai laissé ma mère s’en occuper. Elle a récolté l’argent à Tahiti et me l’a envoyé, explique la jeune femme. Je pense que l’éducation est un droit de base pour tous. L’éducation est le chemin pour sortir de la pauvreté et être responsable. Je pense que l’éducation est la meilleure chose que l’on peut leur offrir ». Les frais de scolarité de 120 enfants ont pu être pris en charge. Des sacs et du matériel pédagogique ont été offerts aux élèves.
Les donateurs ont été tellement nombreux à se manifester que Ravahere pense reconduire l’opération pour l’an prochain. Elle a bien l’intention de continuer à s’investir dans l’humanitaire, et pense déjà à de futurs projets : « Mon prochain objectif , c’est d’aller l’année prochaine dans les pays d’Afrique du Nord »
Et ses actions ont inspiré les internautes qui la suivent. Une véritable satisfaction : « Après mes publications, plusieurs personnes étaient intéressées par faire un voyage humanitaire, donc c’est super si ça en motive quelques-uns. »