Ce dispositif est mis en place dans un cadre national visant la mise en place d’une organisation territoriale coordonnée autour d’un projet partagé défini d’un commun accord par les établissements de l’Etat et du Pays et les partenaires de l’Université de Berkeley, afin de soutenir le développement de la Polynésie française par la connaissance, la formation et l’innovation. Le consortium RESIPOL relève du volet « Recherche et Innovation » du projet stratégique de site remis au MESRI en septembre 2016 qui apporte une première définition des actions qui seront menées par les acteurs au cours de la période sexennale.
Ce nouveau partenariat servira de mettre en réseau tous les résultats scientifiques de la région du Pacifique. Il servira aussi à mettre en œuvre une politique immobilière commune avec la création d’un pôle de recherche sur le campus ou encore une station de d’écologie expérimentale à Moorea. Les membres du consortium s’engagent à conjuguer leurs efforts et à mutualiser les moyens pour le développement de la recherche.
« L’idée, c’est aussi d’organiser des journées de la recherche en Polynésie de manière à ce que les gens échangent, mais aussi vers le grand public, parce qu’il se fait énormément de choses en terme de recherche en Polynésie, mais malheureusement cela ne se sait pas forcément toujours. (…) Il se fait aussi beaucoup de choses dans les laboratoires. C’est important de valoriser cette recherche, avec des start-up polynésiennes qui pourraient utiliser les recherches qui sont faites ici pour les valoriser et avoir de la vraie valeur ajoutée économique » a explique Patrick Capolsini, président de l’UPF.
Rédaction web avec Oriano Tefau