Rencontre cordiale entre syndicats et gouvernement

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Publié le 30/04/2018 à 14:34 - Mise à jour le 30/04/2018 à 14:34

Pour l’occasion et suite à la polémique sur le communiqué envoyé aux rédactions dans lequel  le Tapura mettait en garde « les électeurs contre L’intersyndicale qui veut sauver Gaston Flosse », seules deux organisations syndicales étaient présentes: UNSA / STIP et CSTP FO.  Les autres ayant décidé de boycotter cette rencontre.

S’il n’étaient que deux syndicats à se présenter à la présidence, ils n’étaient pas venus les mains vides. « Une liste de revendications, puisque dans le courrier d’invitation, il nous était proposé de déposer la liste de nos revendications. » explique Diana Yieng Kow, du syndicat UNSA / STIP.
 
Et des revendications, il y en avait. « La création de la catégorie A de la filière éducative, revoir le rythme scolaire, le travail des enseignants pour lutter contre l’absentéisme des enseignants. en fait nous avons tiré la sonnette d’alarme car dans certains établissements scolaires, cela va être chaud à la rentrée prochaine. ».
 
Interrogée sur le boycott de cette réunion par les autres syndicats, Diana Yieng Kow a expliqué respecter leur décision, mais que le STIP « est attaché à des valeurs, c’est un moment important et depuis 2013 que nous sommes invités à cette réunion, nous n’avons pas voulu faillir à cette tradition. »
 
Quant à l’absence d’Edouard Fritch à cette rencontre, la représentante estime que celle-ci n’a rien de scandaleux. « Je trouve son absence légitime, car il est en campagne électorale, je trouve cela tout à fait honorable. Nous avons eu des interlocuteurs qui feront le relais, et si ce n’est pas ce gouvernement qui est réélu, on poursuivra le combat avec le nouveau gouvernement. »
 
Du coté de la CSTP FO, représenté par Jean-Paul Urima, élu secrétaire général par intérim, celui-ci indique que la rencontre a été cordiale. « Nous avons bien échangé et les discussions étaient très intéressantes. Nous avions un cahier de doléances à soumettre au gouvernement et c’est ce que nous avons fait. Parmi celles-ci, figure le dossier de la PSG ».
 
Un dossier chaud sur lequel le syndicat a émis des propositions qu’il souhaite ne pas dévoiler pour l’instant, mais auxquelles le gouvernement a été très attentifs selon Jean-Paul Urima, . « Comme nous sommes dans une démarche constructive, nous allons revenir à des fondamentaux beaucoup plus sains en matière de syndicalisme. Il faut arrêter avec ces tensions inutiles et tous ces enfantillages. ». Quant au boycott  des autres organisations syndicales, « Je n’ai pas d’avis personnel à formuler. »

 

Rédaction web avec Sam Teinaore

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