Fermée depuis lundi 8 août, l’infirmerie de Fatu Hiva devrait rouvrir ses portes en fin de semaine. Une fermeture de ce service de soins causée par le départ de l’infirmier principal suite à sa démission, et de la mise en arrêt maladie de sa suppléante. Une succession d’impondérables qui, ajoutés aux lenteurs administratives, n’avaient pas permis aux autorités de se retourner.
Ministre de la Santé, Jacques Raynal admet que l’administration doit « permettre de pallier certaines urgences. Il y a des moyens qui sont déjà en place, mais il faudrait surtout qu’on allège les procédures ».
La formation et la gestion de ces fonctionnaires de la santé est une problématique récurrente en ces terres insulaires. Le ministère souhaite donc explorer de nouvelles solutions. Des ressources que l’OPT, qui gère depuis des dizaines d’années ses problématiques de personnel et est présent dans les îles, pourrait apporter. « Il faut qu’on trouve dans ce qui existe des solutions qui peuvent être implantées », continue Jacques Raynal.
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Avec un effectif d’infirmiers itinérants insuffisant pour parlier aux besoins des archipels éloignés, le ministre ne ferme pas la porte aux infirmiers libéraux : « Je suis pour la convention public/privé, je ne vois pas pourquoi on ne trouverait pas les moyens de mettre en place cette disposition ».
Selon nos sources, un infirmier actuellement en fonction sur l’île de Tahuata, proche de Hiva Oa, devrait arriver vendredi 12 août sur l’île de Fatu Hiva pour pallier les urgences. Le ministère de la Santé annonce également qu’une infirmière originaire de l’île devrait également prendre ses fonctions le 13 décembre prochain.