Cette démarche prévoit un « soutien à la mise en œuvre effective de l’Accord BBNJ (…) adopté en 2023, qui établit un cadre juridique international pour la conservation et l’utilisation durable de la biodiversité marine dans les zones situées au-delà des juridictions nationales », indique un communiqué de la Présidence.
« Seuls la France et Palau l’ayant ratifié, tous se sont engagés à travailler conjointement pour accélérer la ratification, l’acceptation ou l’accession et la mise en œuvre » de cet accord « afin que les premières étapes de sa mise en œuvre puissent être mises en avant lors de l’UNOC3 à Nice ».
Les différentes parties se sont aussi engagées à promouvoir « la coopération régionale et internationale » dans divers domaines : « la préservation et l’utilisation durables des ressources marines des zones situées au-delà des juridictions nationales » ou encore « la protection des zones marines d’importance écologique ou biologique ».
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Elles demandent également « l’inclusion des peuples indigènes, des communautés locales et des savoirs traditionnels ». « Les savoirs traditionnels et les pratiques culturelles en matière de gestion marine seront valorisés à l’UNOC3 comme un modèle à suivre pour une gouvernance inclusive des océans », indique encore le communiqué.
Celui-ci rappelle enfin que « la Conférence des Nations Unies sur les Océans 2025 (UNOC3) à Nice sera une opportunité essentielle pour : mettre en valeur les progrès réalisés grâce à l’Accord BBNJ, encourager les États non-signataires à ratifier et à adhérer à cet accord historique » mais aussi « prendre en compte les circonstances particulières des petits États insulaires en développement ».
« Le dialogue de haut niveau de Papeete envoie un message fort à la communauté internationale : l’urgence d’agir pour protéger les océans », conclut le communiqué.