Restrictions sanitaires : nouveau coup dur pour le monde sportif

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Plusieurs événements sportifs sont annulés ou reportés suite aux dernières annonces des autorités. Depuis le 1er août, même si les compétitions sont autorisées, le huis clos décourage les organisateurs. Prises de court, les fédérations et associations sportives s’inquiètent : leur rentrée s’annonce sous de mauvais auspices.

Publié le 02/08/2021 à 17:50 - Mise à jour le 02/08/2021 à 17:50

Plusieurs événements sportifs sont annulés ou reportés suite aux dernières annonces des autorités. Depuis le 1er août, même si les compétitions sont autorisées, le huis clos décourage les organisateurs. Prises de court, les fédérations et associations sportives s’inquiètent : leur rentrée s’annonce sous de mauvais auspices.

600 tickets déjà vendus et des combattants prêts à en découdre. Les organisateurs de la Tahiti Xtrem Arts 2 sont fin prêts. Mais ce ne sera pas pour ce week-end. L’événement doit être reporté. Un double coup dur pour les coordinateurs.

« L’organisation d’un événement c’est une chose, on en parle beaucoup. Après, il y a tout ce qui en découle, nous on faisait ça aussi par rapport aux clubs, les associations qui vont ensuite ouvrir la saison. On se pose des questions : est-ce que ça va repartir encore dans des restrictions ? Est-ce qu’on va pouvoir ouvrir, sous quelles conditions ? », se questionne Bernard Di Rollo, organisateur de la Tahiti Xtrem Arts 2.

« Les parents qui commencent à inscrire leurs enfants nous posent déjà la question, savoir est-ce qu’on va les inscrire pour l’année, pour un mois. Nous, on a besoin de plus de clarté de la part de ceux qui prennent ces décisions », rajoute-t-il.

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Plus de clarté et de précisions, une demande partagée par la majorité des fédérations sportives. Du 1er août au 1er septembre, c’est la rentrée des clubs. « Le problème que nous avons aujourd’hui, c’est que certaines fédérations vont redémarrer leurs championnats avec des dispositions qui sont prévues dans leurs bilans financiers, compte tenu de la fermeture des compétitions au public », s’inquiète Louis Provost, président du Comité Olympique de Polynésie Française.

« Aujourd’hui, ils sont mis à mal parce qu’ils n’ont plus de rentrées d’argent. Car aujourd’hui, ça se passe soit par les spectateurs qui payent un billet d’entrée pour assister aux compétitions, soit par des sponsors. Après, effectivement, il y a une réorganisation à mettre en route concernant les entraînements. Et nous avons demandé au Ministère de faciliter les choses dans la compréhension de la mise en route de cet arrêté, pour que les fédérations soient rapidement opérationnelles sur ces nouvelles anciennes mesures », ajoute Louis Provost.

Rappelant que les lieux culturels peuvent encore accueillir jusqu’à 500 personnes, le monde sportif reste dans l’expectative.

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