Risque cyclonique « faible » à « modéré » pour la saison chaude

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Météo France Polynésie a présenté, ce vendredi, ses perspectives pour la nouvelle saison chaude qui débute. Les prévisionnistes estiment que le risque cyclonique est "modéré" pour la première partie de saison, voire "faible" pour certains archipels. Ils s’attendent aussi à de "longues périodes de sècheresse" entrecoupées d’épisodes de "fortes pluies".

Publié le 25/10/2024 à 13:09 - Mise à jour le 25/10/2024 à 22:39

Météo France Polynésie a présenté, ce vendredi, ses perspectives pour la nouvelle saison chaude qui débute. Les prévisionnistes estiment que le risque cyclonique est "modéré" pour la première partie de saison, voire "faible" pour certains archipels. Ils s’attendent aussi à de "longues périodes de sècheresse" entrecoupées d’épisodes de "fortes pluies".


Les centres météorologiques de la région ont analysé et compilé de nombreux paramètres. Et les perspectives de Météo France Polynésie, pour la saison chaude, se veulent plutôt rassurantes en matière d’activité cyclonique.

Le risque est en effet qualifié de modéré pour les Tuamotu du sud, les Gambier et les Australes, et de faible pour ce qui est de la Société  et des Tuamotu du nord. Ce risque s’atténuera de surcroit en deuxième partie de saison, selon Météo France.

Pour autant, les prévisionnistes continuent de scruter le ciel et les futures dépressions. Car la distribution des pluies a totalement changé depuis quelques années en saison chaude. À de longues périodes de sècheresse suivront des épisodes de pluies intenses sur des courtes périodes qui engendreront de possibles dégâts

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« Il y a une modification de la dynamique atmosphérique. On voit qu’il y a des choses qui changent, notamment sur la redistribution des vents, tout ce qui, à l’époque, était des conditions nécessaires pour la formation des nuages, etc. Aujourd’hui, toutes ces conditions atmosphériques commencent à évoluer (…) On voit que le changement climatique joue peut être un rôle sur la distribution des pluies. Par contre, sur le cumul de pluies, cela n’a pas changé. Il n’y a aucun impact du changement climatique sur les cumuls de pluies », explique Victoire Laurent, responsable division études et climatologie chez Météo France Polynésie.

Lors de la saison chaude précédente, pourtant marquée par un fort El Nino, seulement 4 phénomènes dépressionnaires ont été constatés dans la région Pacifique Sud. Un chiffre inférieur à la moyenne habituelle 

Au fenua, le bilan des pluies a aussi été déficitaire.  Mais plusieurs évènements marquants ont eu lieu : des orages et des précipitations très fortes, notamment sur la Société au mois de février dernier. Des phénomènes appelés à se reproduire, d’où un appel des autorités à la prudence.

« On se prépare pour les cyclones, qui sont les évènements les plus impactants pour le territoire, mais, chaque année, à l’arrivée de la saison chaude, on vit de fortes pluies, de forts coups de vent et de fortes houles (…) En réalité, quand on se prépare aux cyclones, on se prépare finalement à affronter tous les autres risques », souligne le colonel Cédric Rigollet, le directeur adjoint de la protection civile

Les autorités rappellent qu’en cas de forte pluies ou d’alerte cyclonique, il est important de suivre les consignes de sécurité. Cette année, une brochure informative et un plan de mise en sureté sont disponibles sur les sites et réseaux des institutions du Pays et de l’État.

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