Un entraînement qui commence par un kilomètre de nage. À mi-parcours, un exercice permet de revoir les différentes techniques de prises de dégagement (sur un bras, une main…). En cas de noyade, la victime, paniquée, peut avoir un comportement dangereux. « Il faut être préparé à savoir sauver une victime qui est en panique. On perd souvent ses moyens dans ces moments-là, surtout en noyade. Et c’est également très dangereux pour le sauveteur. C’est pour cela qu’il faut se préparer au sauvetage aquatique. On a la chance en Polynésie de ne pas avoir souvent de noyés car on n’a pas de grandes plages » explique Puatea Ellis, sapeur-pompier et sauveteur.
En pleine mer, le Jet Ski est l’engin indispensable pour une intervention rapide. Les sauveteurs simulent la prise en charge d’une victime inconsciente. L’exercice permet de maîtriser les techniques d’approche et la coordination entre le pilote et le sauveteur à l’arrière. « Le sauveteur se jette à l’eau et récupère la victime, et le pilote fait un demi-tour, revient et récupère la victime et le sauveteur (…) On retravaille nos acquis que l’on a eus en formation. Tous les mois, on fait des manœuvres pour ne pas perdre les gestes » déclare Mai Walter, sapeur-pompier de Papara et sauveteur.
Le troisième volet de l’entrainement est plus physique. Il s’agit d’immobiliser dans l’eau une victime à l’aide d’une barquette d’évacuation et de la remonter à bord. Prêts à intervenir, les sauveteurs rappellent aux baigneurs de ne pas trop présumer de leurs capacités physiques pour ne pas se retrouver en perdition dans un courant ou vers les passes.