Sécurité : la DSP renforce sa brigade motorisée

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Ils surveillent nos comportements sur la route. Les motards de la DSP obtiennent un renfort supplémentaire très à l’aise au guidon. Pour la première fois, un polynésien a effectué et validé l’intégralité du stage de pilote du Centre National de Formation des Motocyclistes de la Police Nationale à Sens en Métropole.

Publié le 14/01/2021 à 15:56 - Mise à jour le 14/01/2021 à 16:55

Ils surveillent nos comportements sur la route. Les motards de la DSP obtiennent un renfort supplémentaire très à l’aise au guidon. Pour la première fois, un polynésien a effectué et validé l’intégralité du stage de pilote du Centre National de Formation des Motocyclistes de la Police Nationale à Sens en Métropole.

La carrière du policier James Krawczyk prend un virage : À 35 ans, le gardien de la paix en poste depuis 13 ans  à la section d’intervention enfile désormais les gants et le casque. Il est le 1er polynésien à venir à bout des 14 semaines de formation des motocyclistes de la Police Nationale. Une formation exigeante qui accueille chaque année 1200 stagiaires : « J’ai passé les pré-sélections pour intégrer cette formation très difficile et très exigeante. Sur les 100 stagiaires présents lors de la présélection, 43 stagiaires sont sortis de la formation entre les blessures, les personnes qui ont abandonné et les notes insuffisantes. Chaque semaine, on était évalué. Il y a une commission de stage et si les notes sont insuffisantes, on est recalé de la formation.« 

Crédit : Tahiti Nui Télévision

Pour intégrer une unité motocycliste, le parcours des policiers volontaires est semé d’embûches : tests psychotechniques, sportifs…  les stagiaires multiplient des ateliers de perfectionnement à la conduite et à la maniabilité, sur route et sur circuit. Et même en tout-terrain pour maîtriser parfaitement les motos. « En métropole, j’ai dû m’adapter aussi au Code de la route français. Pendant la formation, il y a eu des examens sur la théorie, et donc j’ai dû apprendre le Code de la route français. Ici, c’st vrai qu’on a un Code de la route vraiment différent. »

À Sens dans l’Yonne, le motard polynésien a appris à circuler en patrouille serrée, dans des conditions hivernales. « Là-bas on a connu des températures négatives et moi je ne suis pas habitué au climat et également à l’équipement : porter des gants d’hiver tout ça, je ne sentais pas trop les commandes donc ça a été une adaptation qui a dû se faire rapidement. Au niveau de la technique, j’ai tout appris là-bas. J’avais déjà les bases puisque je faisais de la moto bien avant et quand je suis allé là-bas, tous les jours j’apprenais quelque chose. »

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Rapidité, dextérité et sûreté : des qualités indispensables pour prendre le guidon et intervenir en urgence. La brigade Moto de la DSP compte désormais 4 motards.

« Ça fait du bien parce que la brigade est renforcée. On passe à 4 motards (…) Ça va beaucoup nous aider dans notre travail journalier, se réjouit Le Major Bruno Helle, chef de la Brigade moto. Pouvoir intervenir rapidement en moto, c’est quelque chose de nécessaire aujourd’hui vu la circulation dense à Papeete et aux alentours (…) La première mission du motard c’est la police route donc les contrôles routiers etc. mais on peut être amenés à effectuer d’autres missions selon la nécessité du service. (…) C’est une fierté pour moi de voir qu’un Polynésien aujourd’hui a réussi la formation (…) Il faut s’accrocher pour aller jusqu’au bout. »

Tous les 6 ans les motards doivent repasser une qualification pour continuer à exercer.

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