Depuis, Ludivine multiplie les demandes en espérant revoir son chat. Des trappes auraient été installées mais elles ne ferment pas et ne peuvent donc pas retenir la bête. Les autorités lui proposent de traiter la question comme un litige commercial, estimant qu’il s’agit d’un colis et non pas d’un être vivant.
Keishi aurait été vu hier, mal en point, par un agent de l’aéroport… mais Ludivine ne peut avoir accès à l’emplacement où il se trouve : » La première condition pour que j’accède au tarmac est que mon chat soit vu par un agent, et il a été vu par un agent hier soir et ce matin… Malheureusement, la personne qui peut commencer à demander cette autorisation est en RTT aujourd’hui… on est donc obligés d’attendre demain, qu’elle reprenne le travail », explique la jeune femme. « Je ne savais pas qu’un aéroport avait des horaires de fonctionnaires! Je pense que vu la sécurité qu’on m’impose, il doit y avoir du personnel pour donner les autorisations! Keishi, ça fait 19 jours qu’il n’a pas mangé. Je l’ai perdu le 15 décembre 2016, aujourd’hui, on est le 3 janvier 2017, je pense qu’il est temps qu’ils se bougent et que j’aille le chercher. Mon chat est malade, il a 12 ans, il est en train de mourir, et je ne peux pas attendre 24 heures de plus, à 35°C, sans boire et sans manger ! »
Interview de Ludivine Marcelis lors du sit-in à Faa’a