Plus que quelques jours avant l’épreuve de surf des Jeux Olympiques 2024, qui commencera le samedi 27 juillet à Teahupo’o. Mais dès lundi prochain (le 22 juillet), la surveillance sanitaire sera renforcée au fenua, et ce, jusqu’au 9 août. « En effet, les grands rassemblements de personnes, qui de surcroît proviennent de différentes régions du monde, augmentent le risque d’introduction et de transmission de maladies » indique l’ARASS, notamment la dengue, la Covid, mais aussi la fièvre jaune et le virus d’Oropouche.
Cette surveillance sera réalisée avec la participation du réseau sentinelle de médecins libéraux et publics de Tahiti, les services d’urgence et les professionnels de santé en général, les laboratoires, ainsi qu’avec les équipes médicales de Paris 2024 présentes sur site et sur le bateau de croisière l’Aranui qui héberge les délégations d’athlètes.
« Cette surveillance concernera également l’observation et l’analyse de signaux éventuels détectés sur les réseaux sociaux, ceci avec la collaboration technique de l’équipe de santé publique de la Communauté du Pacifique (CPS) précise l’ARASS. Il s’agit de réaliser une surveillance non spécifique, dite ‘basée sur les évènements’ qui permet de capter des signaux inhabituels non révélés par les systèmes de détection sanitaires classiques ».
– PUBLICITE –
Une astreinte de médecins de santé publique sera donc assurée durant toute la période et sera en lien avec les services de secours et ceux de la santé environnementale de la direction de la santé (DS) le cas échéant.
Le médecin d’astreinte sera le point focal référent de l’ARASS et de la DS en lien avec le poste de commandement opérationnel armé par le haut-commissariat dans les locaux de l’IFREMER.
D’autres risques sanitaires notamment d’origine alimentaire, comme la survenue d’intoxication font aussi l’objet d’une anticipation par le centre de santé environnementale (CSE)
Ainsi pour le public dit « cible prioritaire », qui compte les athlètes, délégations, médias, équipes techniques, de sécurité et de secours, ainsi que les salariés et bénévoles intervenant sur les sites, plusieurs prestataires en restauration ont été sélectionnés par les comités organisateurs. Enregistrés auprès du CSE, ils ont fait l’objet d’inspections sanitaires visant à s’assurer que les mesures de maîtrise de la sécurité sanitaire des aliments étaient en place.
Pour le « grand public », les actions ont été définies en fonction du risque. Trois principaux secteurs avec des fan-zones ont été ciblés : Taiarapu Ouest, Papara et Papeete. Les points de vente à proximité des sites évènementiels type restauration rapide ou à emporter, ainsi que les stands forains des fêtes du Tiurai organisés par ces communes ont fait l’objet d’informations et de rappels concernant les bonnes pratiques d’hygiène pour la préparation et la vente de denrées alimentaires. Durant la période de compétition, ces mêmes établissements feront également l’objet d’un programme de surveillance pour réagir dans les plus brefs délais en cas d’alerte.