Cuisiner des produits naturels à portée de main et auxquels on ne pense pas souvent : cet atelier permet de sortir de ses habitudes.
Vendredi dernier, il s’agissait pour les participants d’apprendre à réaliser une salade croquante avec différents légumes, mais en privilégiant « ceux qu’on peut trouver facilement dans les jardins, comme la papaye verte ou la mangue verte », explique Leslie Sablayrolles, la diététicienne qui anime l’atelier.
« Pour l’apport en protéines, on va privilégier des protéines végétales, donc les pois chiches, qui vont aussi apporter de l’amidon, un équivalent de féculent, poursuit-elle. Ces pois chiches, on les a rincés, séchés et aromatisés avec des épices. Là on a utilisé du paprika et du cumin. Et on va les mettre au four pour faire du croustillant dans la salade. »
– PUBLICITE –
Une cuisine saine, c’est aussi moins de matières grasses. Là aussi, des ingrédients différents peuvent être utilisés pour les accompagnements.
« L’objectif de l’atelier, c’est aussi d’apprendre aux gens à cuisiner avec moins de matières grasses, explique la diététicienne. On va faire une sauce à base de tofu, qu’on va mixer avec des aromates, de la moutarde, des câpres et des épices également, comme du paprika, pour relever le tofu qui a un goût assez neutre. »
Parmi les participants, on retrouvait Tevaite, qui suit depuis quatre mois les différents ateliers de l’association Rahu’ea, à Taravao. Cette façon de cuisiner est une première pour elle.
« Il n’y a pas besoin de grand-chose, il n’y a pas besoin d’avoir de la viande, ni du poisson, rien qu’avec les légumes, on fait un plat complet, confie-t-elle. Je ne connaissais pas cette façon de faire, c’est la première fois, je découvre et c’est très intéressant parce qu’on nous apprend vraiment à utiliser tous les produits qu’on trouve autour de chez soi. »
En décembre, les bénéficiaires de ce programme santé participeront à un atelier potager bio.