Comment s’est passée la rencontre samedi avec les habitants de Tautira ?
« Ça s’est très bien passé, et je remercie la population de Tautira qui nous ont bien accueillis. Je pense qu’il y a eu un malentendu du terme dynamitage. Nous n’allons pas toucher à la montagne. Ce ne sont que trois pierres qui sont dangereuses et que nous avons entrepris de les faire tomber. Donc nous allons utiliser un système autotest qui va définir une pulsion pour fragmenter ces pierres, pour faciliter. Nous n’allons pas utiliser des dynamites comme on avait eu l’habitude à une certaine époque. Aujourd’hui il y a d’autres méthodes plus appréciables. Il n’y a pas d’impact sur les ondes. Il n’y a pas de difficultés. Nous l’avons déjà pratiqué et c’est la solution que nous retenons aujourd’hui. »
Il s’agit de fragmenter les pierres pour sécuriser le talus ?
« Oui, c’est le but. Juste après, on remettra le grillage pour pouvoir sécuriser globalement cette montagne, qui est dangereuse. »
Cette sécurisation doit débuter lundi ?
« Oui, dès lundi. Il y a tout un process qui est établi jusqu’à la fin du mois. En fait on prépare le terrain, et vers la dernière semaine du mois de mai, nous allons procéder à la mise en place du système qui va définir les besoins par la suite. Parce que faire tomber c’est une chose, ensuite il faudra qu’on les utilise pour enrocher plus bas. On sécurise l’accès des gens au quotidien. »
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Enrocher plus bas pour élargir la chaussée, ça serait une solution aussi ?
« Ce n’est pas en élargissant simplement qu’on va se dire qu’on est en toute sécurité. Il faut faire tomber les trois pierres, qui pèsent quand même plus de 25 tonnes. Il est important d’abord de faire descendre ces trois blocs et ensuite on pourra imaginer d’élargir la route. C’est pas l’effet inverse qui est mis en avant. C’est avant tout sécuriser cette population qui au quotidien risque leur vie en passant par le contre-bas. »
Les travaux dureront un mois. Quel est le coût de ces travaux ?
« Nous avons débuté dès le mois de mars cette opération qui nous coûte plus d’une centaine de millions. Nous avons nettoyé, nous avons purgé ce qu’il y avait et en voulant remettre à nouveau des grilles qui suffiraient à consolider, nous avons envoyé le labo TP qui définit une situation dans laquelle on peut accéder à la sécurisation. Et ils nous ont déclaré qu’il y a trois zones pour lesquelles il faudra trouver des solutions, car ce ne sont pas nos grillages qui vont pouvoir les sécuriser. Ils ne pourront pas soutenir plus de 25 tonnes. On ne peut que les faire descendre et pour les faire descendre, il faut déployer les moyens adaptés aujourd’hui. »