Territoriales : L’association 193 adresse ses doléances aux candidats

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Quelle est la position des forces politiques concurrentes aux territoriales sur la question du nucléaire ? C’est la question que pose l’association 193, dans une lettre ouverte aux différents partis. Une question trop peu évoquée selon ses militants, qui souhaitent exprimer leurs attentes et connaître la position des futurs élus ou candidat.

Publié le 04/04/2023 à 17:35 - Mise à jour le 04/04/2023 à 17:35

Quelle est la position des forces politiques concurrentes aux territoriales sur la question du nucléaire ? C’est la question que pose l’association 193, dans une lettre ouverte aux différents partis. Une question trop peu évoquée selon ses militants, qui souhaitent exprimer leurs attentes et connaître la position des futurs élus ou candidat.

C’est le cheval de bataille de l’association 193 : la question du nucléaire sera particulièrement scrutée lors de ces élections Territoriales. Dans une lettre ouverte, elle invite les candidats à se positionner sur le sujet, abordé différemment selon les professions de foi des 7 partis en lice.

Dans une lettre ouverte adressée à l’ensemble des formations, l’association fait un état des lieux des indemnisations et rappelle ses doléances, notamment le retrait du seuil d’1 millisivert et l’organisation d’un référendum local sur le sujet.

« La question ne peut pas être évitée comme on le voit actuellement, alerte Père Auguste Uebe; le président de l’association 193. C’est un sujet considérable en Polynésie, c’est le seul territoire français qui a connu autant d’essais, et on n’en parle pas » . La question du nucléaire ne figure pas dans les programmes de trois des formations en course : le Amuitahira’a o te nuna’a Ma’ohi, Hau Maohi et Heiura les Verts.

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Elle est l’objet de la 49ème mesure du programme de A Here Ia Porinetia. Le parti de Nicole Sanquer se positionne en faveur d’une dépolitisation de la question, d’une indemnisation des victimes et d’un soutien à la collectivité.

En fin de programme, le Ia Ora Te Nunaa exprime son souhait que la France inscrive le fait nucléaire dans la constitution, « avec ses ombres et ses lumières » et qu’elle participe au financement de la santé pour « apaiser les blessures du passé » .

Le Tapura dit vouloir « obtenir de l’Etat le remboursement des frais liés aux essais, engagés par la CPS« .

Quant au Tavini Huira’atira, il considère que l’État doit respecter le Fait Nucléaire et ses conséquences, mais aussi rembourser les dépenses de la CPS liées aux maladies radio-induites.

Dans ce courrier, l’association exprime enfin son regret que l’État ne participe pas au financement de l’Institut du cancer.

Le courrier de l’association 193 est à retrouver ci-dessous :

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