Testés positifs au départ, de nombreux Américains bloqués au fenua

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La flambée épidémique ne touche pas que les résidents de Polynésie : elle affecte aussi les touristes. Certains ne peuvent repartir à cause d’un test positif. Pour en parler, Christopher Kozely, agent consulaire des États-Unis, était l'invité de notre journal.

Publié le 16/08/2021 à 12:16 - Mise à jour le 16/08/2021 à 16:51

La flambée épidémique ne touche pas que les résidents de Polynésie : elle affecte aussi les touristes. Certains ne peuvent repartir à cause d’un test positif. Pour en parler, Christopher Kozely, agent consulaire des États-Unis, était l'invité de notre journal.

Tahiti Nui Télévision : C’est vous qui venez en aide aux Américains en difficulté. Combien sont-ils aujourd’hui à s’être signalés positifs au virus ? 
Christopher Kozely, agent consulaire des États-Unis : « Ils sont une vingtaine en ce moment à avoir été détectés. »

Dans ce cas, bien sûr, impossible de prendre l’avion. Quelles sont les solutions pour eux ? 
« Il y a une grosse différence entre ceux qui arrivent détectés à l’arrivée, et ceux qui au départ sont détectés. Ceux qui arrivent détectés sont pris en charge par le haut-commissariat avec une procédure bien huilée. Pour les départs, c’est une procédure qui est une restriction du gouvernement américain. Cela veut dire qu’aux États-Unis, on empêche les gens de revenir s’ils sont positifs. J’en ai eu 2 il y a 10 jours, 4 jeudi dernier, et hier soir (samedi, ndlr), 15. Donc une flambée de ce côté-là aussi, et on a besoin de se préparer. »

« Je fais un appel à la population : si vous avez des endroits qui sont inhabités et que je peux louer à des Américains qui vont, bien sûr payer, cela m’aidera beaucoup. »

Christopher Kozely

Avez-vous réussi, jusqu’ici, à trouver un logement pour tout le monde ? 
« (…) Pour ceux qui sont détectés à l’arrivée, il y a toute une procédure mise en place par les autorités, mais pour ceux qui sont détectés au départ, il n’y a rien qui est vraiment mis en place parce que sont des besoins pour le gouvernement américain. Donc on me demande de l’aide de ce côté-là. Hier soir, on s’est un peu affolé parce qu’on a cru qu’on allait jamais trouver quelque chose pour tous les Américains. J’en avais 15. Ça c’est bien passé, mais je préfère prévoir pour cette semaine et commencer à trouver des endroits en avance. (…) Je fais un appel à la population : si vous avez des endroits qui sont inhabités et que je peux louer à des Américains qui vont, bien sûr payer, cela m’aidera beaucoup. Donc j’invite les gens à m’envoyer un courrier électronique en me disant qu’ils ont un endroit, et comme ça je peux monter un petit stock d’endroits si jamais ça continue d’augmenter, comme ça l’a fait jusqu’à présent. »

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Certains Américains touchés ici par le virus ont-ils développé des formes graves ?
« Ce qu’il faut savoir, c’est que tous les Américains [sont vaccinés], je n’en ai pas vu un seul qui est arrivé non vacciné. Et de ce fait, il y en a aucun qui a eu des formes graves. Je vois juste à peu près 30% des Américains qui se retrouvent avec des effets un peu comme un rhume, comme un effet grippal. »

Qu’en est -il des agents de la NASA qui sont au fenua pour le projet Sofia ? Vont-ils arrêter leur séjour ici ?
« Oui, c’est triste à dire. Malheureusement, ils devaient rester jusqu’au 12 septembre. Le président n’a même pas pu visiter notre installation, notre avion qui vaut quand même 2,5 milliards de dollars et qui est un beau bijou. Malheureusement, ils sont obligés de tout fermer et de rentrer et de partir cette semaine voire même jeudi, par précaution, parce que c’est le gouvernement, et ils ne peuvent pas se permettre d’infecter un scientifique de ce projet. »

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