Tony Estanguet à la découverte des vagues d’hier et d’aujourd’hui

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À deux mois de l’épreuve olympique à Teahupoo, le président de Paris 2024 Tony Estanguet a découvert l’exposition "Horue" au musée de Tahiti et des îles, qui rappelle que la Polynésie est le berceau du surf…

Publié le 27/05/2024 à 16:37 - Mise à jour le 28/05/2024 à 10:50

À deux mois de l’épreuve olympique à Teahupoo, le président de Paris 2024 Tony Estanguet a découvert l’exposition "Horue" au musée de Tahiti et des îles, qui rappelle que la Polynésie est le berceau du surf…


Avec « Vagues d’hier et d’aujourd’hui », l’exposition Horue au musée de Tahiti et des îles raconte l’histoire du surf polynésien, de ses origines à sa renommée internationale. Le simple jeu dans la mer décrit par le Capitaine Cook au 18e siècle, le long des rivages de Tahiti, a bien évolué. Un voyage au fil des siècles et des houles pour devenir aujourd’hui plus qu’un sport, un mode de vie, icône de la pop culture : « Le surf, à une époque donnée, a été un critère identitaire. Les surfeurs, quand moi, j’étais plus jeune, étaient considérés comme des gens marginaux, de par notre passion de la glisse et de par notre façon de nous habiller, avec nos cheveux longs etc. Après, les grandes marques ont accaparé ce surfing way of life » explique Jean-Christophe Shigetomi, porteur du projet Horue 2024.

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Le surf brille depuis Tokyo dans le monde de l’olympisme. Après Teahupoo ce week-end, Tony Estanguet se plonge dans la dimension culturelle du surf, version art contemporain. Au musée, il découvre le travail des artistes réunis autour de l’association Hamani Lab : « Cette exposition est labellisée Olympiade culturelle. On espère que ça va les aider à drainer un peu plus de monde, à valoriser ces artistes qui font un travail remarquable ».

Et quand les vagues déferlent dans l’esprit des artistes, la création est au rendez-vous. L’exposition met en lumière des sculptures de bois et de pierre, des peintures et d’autres créations. La vague inspire. « Il n’y a jamais deux vagues pareilles comme il n’y a jamais deux pierres pareilles. C’est très inspirant, que ce soit pour les peintres ou les sculpteurs. Il y a du mouvement, de la force » indique Jonathan Mencarelli, sculpteur. La force de l’océan est justement ce qui anime à la fois les artistes et les surfeurs du fenua autour de la vague olympique. La Polynésie est le berceau du surf, et l’épreuve des Jeux résonne comme un retour aux sources…

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