De nombreuses familles s’affairent à fleurir les tombes de leurs aïeux depuis quelques jours. Un peu partout dans les communes de Tahiti, des points de vente collectifs sont aménagés, comme à Taiarapu-Est. Pendant trois jours, les commerçants proposent bouquets, compositions et pots.
Mais cette année, à cause de la sècheresse, les fleurs manquent, comme l’explique Odette, une fleuriste de la Presqu’île : « on a eu des problèmes pour l’eau, pour arroser. Heureusement qu’il y a eu la pluie ces derniers jours. Ça arrose un peu les fleurs ».
Et après une année difficile, les budgets alloués aux ornements diminuent dans de nombreuses familles. « Je pense qu’à cause du covid, les gens n’ont plus de travail, ils n’ont pas pu aller acheter des fleurs », constate Odette. « Les gens aiment bien venir le dernier jour parce qu’on baisse les prix au dernier moment. Le premier et le deuxième jours, il n’y a pas beaucoup de gens. Mais le troisième, il y a du monde qui vient ».
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