Ultime hommage de la Nation à Ari Wong kim, le dernier Tamarii volontaire

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Ari Wong kim, le dernier Tamarii volontaire du Bataillon du Pacifique, a été inhumé, ce jeudi, à Deauville, en métropole. Autorités civiles et militaires, proches et anonymes ont rendu un ultime hommage à cet homme d’exception, décédé la semaine dernière.

Publié le 26/10/2023 à 14:15 - Mise à jour le 27/10/2023 à 8:20

Ari Wong kim, le dernier Tamarii volontaire du Bataillon du Pacifique, a été inhumé, ce jeudi, à Deauville, en métropole. Autorités civiles et militaires, proches et anonymes ont rendu un ultime hommage à cet homme d’exception, décédé la semaine dernière.

Il n’en restait qu’un et c’était lui. Ari Wong Kim, ultime Tamarii volontaire, a été conduit en sa dernière demeure, ce mardi. Il était de ces êtres qui émeuvent plus que d’autres.

Son neveu, Georges Buisson, était présent aux funérailles pour saluer la mémoire d’un grand homme qui a consenti à faire d’importants sacrifices pour servir la France : « Lorsqu’il s’est engagé, il l’a fait sans aucun regret.  On s’est souvent demandé ce qu’il a pu penser lorsqu’il a passé la passe de Papeete et qu’il a vu les montagnes disparaître. Est-ce qu’il s’est rendu compte que ça n’allait plus être sa vie de tous les jours ? »

Ari Wong Kim, c’était avant tout un destin hors du commun. En 1940, à 16 ans, il usurpe l’identité de son frère pour quitter la Polynésie et rejoindre les rangs du Bataillon du Pacifique, unité qui s’est rendue célèbre durant la seconde Guerre Mondiale. Un parcours qui impose le respect.

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« Ari est notre oncle, mais c’est aussi celui de tous les Polynésiens ».

Georges Buisson, son neveu.

« Participer à ses funérailles, c’est un grand honneur pour les plus jeunes. Ari Wong Kim est un symbole très fort pour nous les militaires de Polynésie. Pas uniquement les Polynésiens, mais tout le Pacifique », témoigne un sergent-chef.

Décoré de la Légion d’honneur pour son engagement et sa bravoure, l’ultime représentant des Tamarii volontaires a désormais rejoint sa dernière demeure. « Il est heureux de pouvoir retrouver les siens. Pour lui avoir demandé, il l’aurait refait sans la moindre hésitation. Si son exemple peut servir à tous nos jeunes, à tous les Polynésiens, qu’ils se l’approprient. Ari est notre oncle, mais c’est aussi celui de tous les Polynésiens », confie son neveu Georges.

Le dernier survivant du Bataillon du Pacifique était un grand soldat et un homme d’exception dont la mémoire n’est pas près de s’éteindre.

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