Un 14 juillet le 13 pour accueillir plus de monde

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Ce n’est pas un 14 juillet comme les autres que le haut-commissaire avait en tête cette année. La Fête Nationale s’est tenue ce samedi 13 à Papeete, un jour plus tôt, afin de permettre à plus de monde d’y participer. Un décalage également destiné à marquer une petite pause, ce dimanche, avant d’attaquer le sprint final des JO.

Publié le 13/07/2024 à 15:36 - Mise à jour le 13/07/2024 à 17:40

Ce n’est pas un 14 juillet comme les autres que le haut-commissaire avait en tête cette année. La Fête Nationale s’est tenue ce samedi 13 à Papeete, un jour plus tôt, afin de permettre à plus de monde d’y participer. Un décalage également destiné à marquer une petite pause, ce dimanche, avant d’attaquer le sprint final des JO.

Exit la réception très sélecte à la résidence du haussariat. Le représentant de l’Etat a préféré offrir cette année une grande fête avenue Pouvana’a o’opa. Une manifestation populaire, ouverte à toutes et à tous. « J’ai du mal à me faire à la scission entre d’un côté les élites et de l’autre le peuple », a indiqué Eric Spitz.

« L’important pour nous, c’est effectivement de célébrer ce moment ensemble, je crois qu’on l’a très bien fait aujourd’hui. On a célébré la liberté, la fraternité avec la commémoration des 80 ans du débarquement et on va être invité là à célébrer un moment d’égalité et d’unité », s’est de son côté félicité le contre-amiral Geoffroy d’Andigné, le commandant supérieur des Forces armées en Polynésie.

Mais si le haut-commissaire a choisi le 13 juillet pour organiser la Fête Nationale, c’est aussi pour accueillir pour la première fois des troupes du Heiva. Ou encore pour des questions de disponibilité des gendarmes et policiers avant le rush des JO dès la semaine prochaine.

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« Ce sera le dernier dimanche où les forces de sécurité vont pouvoir se reposer avant, au minimum, le 4 ou le 5 août. Ça permet de souffler aussi un peu », a-t-il dit. Résultat : l’avenue Pouvana’a a vu défiler beaucoup plus de monde et de véhicules que d’habitude, plus de 500 personnes.

« Cette année, on avait une quarantaine de véhicules de pompier en plus, mais aussi des véhicules militaires des forces armées qu’on n’avait pas l’année dernière. Et on tenait également à un défilé aérien avec trois aéronefs qui sont passés dans le ciel de Papeete », a souligné le lieutenant-colonel Fabien, le responsable de la cérémonie.

« La France se rappelle que seule compte son unité, seule compte son espérance. La France est une nation et la France est un peuple », a déclaré Eric Spitz lors de son discours. Un message d’unité qui intervient à une semaine du 2e tour des législatives anticipées. Un scrutin sur fond de crise politique qui a totalement éclipsé la fièvre montante des JO.

« Ici, on a encore le vivre ensemble. La force de la culture ma’ohi fait qu’on peut aussi être un exemple pour la France, mais aussi pour le reste du monde », a ajouté le représentant de l’État. Un moment de partage qui s’est achevé par un déjeuner mêlant militaires, civils et artistes.

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