Au cours des cinquante dernières années, la Terre a perdu entre 40 et 50% de ses récifs coralliens. Un quart des récifs coralliens mondiaux a déjà subi des dégâts irréversibles, et deux tiers sont gravement menacés. La faute au réchauffement climatique, à la pollution, à la surpêche, aux pratiques de pêche destructives, et au développement côtier et touristique.
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Les coraux sont des véritables « poumons de l’océan » qui s’assemblent pour former des récifs coralliens qui abritent 25% de la vie marine de notre planète et forment donc un écosystème crucial, où plus d’un million d’espèces animales et végétales dépendent d’eux. Aussi, les récifs coralliens représentent des enjeux socio-économiques et patrimoniaux.
Comme le rappelle le site Futura Sciences, « nombre d’îles, uniquement formées de matériaux coralliens, ne doivent leur existence qu’aux récifs, comme les quelques 80 atolls de Polynésie française ».
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En Polynésie, l’association Moorea Coral Gardeners se mobilise pour la préservation de nos récifs coralliens, et propose aux gens d’adopter un corail. Pour chaque corail adopté, c’est un corail de planté et de sauvé.
> Un appel à projet lancé pour sauver les coraux
Lors des Rencontres « Biodiversité, pour une reconquête réussie dans les outre-mer » organisées en France, François de Rugy, ministre d’Etat, ministre de la Transition écologique et solidaire et Annick Girardin, ministre des Outre-mer, ont annoncé ce jeudi 27 septembre, le lancement d’un appel à projets récifs coralliens afin de soutenir des initiatives qui participent à la réduction de l’impact des pollutions sur les récifs coralliens.
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« Il existe de nombreux exemples, d’idées innovantes pour agir dans ce sens dans les territoires d’outre-mer, qui méritent d’être soutenues et d’être connues pour être répliquées ailleurs. Il nous a semblé crucial d’encourager les actions concrètes pour réduire l’impact des pollutions en provenance de la terre, c’est pourquoi notre appel à projets s’y attache exclusivement » a déclaré François de Rugy. Cet appel à projets cible des actions concrètes et immédiates dans les différents territoires d’outre-mer visant à réduire l’impact des pollutions d’origine terrestres sur les récifs coralliens et les écosystèmes associés.
Les territoires concernés par cet appel à projet sont la Guadeloupe, la Martinique, Mayotte, la Réunion, la Polynésie française, la Nouvelle-Calédonie, Wallis-et-Futuna, Saint-Martin et les Terres australes et antarctiques françaises.
Les porteurs de projets ont jusqu’au 18 décembre pour déposer leurs dossiers de candidature.
> Le retour de Tara pour comprendre l’océan de demain et ses récifs coralliens
Cette expédition initiée par la Fondation Tara, coordonnée par le CNRS, le Centre scientifique de Monaco et le CEA, marquera un tournant dans la recherche océanographique : jamais une campagne sur les récifs coralliens n’avait été réalisée à l’échelle d’un océan.