Un calendrier de l’avent juridique pour informer la population

Publié le

Des notions juridiques simplifiées à la place des chocolats : c'est ce qu'a proposé l’association polyvalente d’action judiciaire (APAJ) au cours du mois de décembre sur sa page Facebook. Une façon ludique d'informer, le plus simplement possible, la population sur des notions de justice et sur le droit des victimes en général.

Publié le 24/12/2023 à 16:33 - Mise à jour le 24/12/2023 à 16:33

Des notions juridiques simplifiées à la place des chocolats : c'est ce qu'a proposé l’association polyvalente d’action judiciaire (APAJ) au cours du mois de décembre sur sa page Facebook. Une façon ludique d'informer, le plus simplement possible, la population sur des notions de justice et sur le droit des victimes en général.

Un calendrier de l’avent sans chocolat, mais avec des bonbons de savoir. Grâce à sa mise à jour tout le mois de décembre sur sa page facebook, l’Association polyvalente d’action judiciaire (APAJ) a ainsi permis aux internautes de mieux appréhender la justice, à sa façon. Idées reçues à déconstruire, missions de la structure, l’APAJ a pu compter sur le travail quotidien de ses intervenants.

« On a pas mal d’idées reçues en Polynésie, notamment sur la procédure pénale, ou sur le droit pénal et celui des victimes de manière générale, observe Naui Tepa, intervenant socio-judiciaire à l’association. On a présenté les missions de la structure, ou des notions juridiques particulières qui pourraient intéresser la population » , pas toujours comprises par le grand public, qui doit également franchir la barrière de la langue. À titre d’exemple, l’aide juridictionnelle, la constitution de partie civile, l’accompagnement ont été passés en revue par le calendrier.

« Ce n’est la faute de personne, ce sont Des croyances populaires nourries par le folklore »

Naui Tepa, intervenant socio-judiciaire à l’APAJ

« Ce n’est la faute de personne, ce sont des croyances populaires nourries par le folklore narratif (…) On a cassé les idées que les gens avaient sur les psychologues, qui ne soignent pas forcément les fous, ou sur quelques difficultés qu’ils avaient à appréhender les notions d’amendes et de dommages et intérêts, parce que beaucoup confondent les deux, poursuit-il. C’est tout un panel de vocabulaire juridique qui a été décortiqué de manière très simplifiée »

– PUBLICITE –

Au moment de clôturer son bilan annuel, l’APAJ relève une augmentation du nombre de procédures et de victimes reçues. Pour l’année à venir, elle projette de se doter d’un chien d’assistance judiciaire, et tiendra les assises de la prévention de la délinquance au mois de novembre.

Dernières news

Activer le son Couper le son