Un calendrier de l’avent sans chocolat, mais avec des bonbons de savoir. Grâce à sa mise à jour tout le mois de décembre sur sa page facebook, l’Association polyvalente d’action judiciaire (APAJ) a ainsi permis aux internautes de mieux appréhender la justice, à sa façon. Idées reçues à déconstruire, missions de la structure, l’APAJ a pu compter sur le travail quotidien de ses intervenants.
« On a pas mal d’idées reçues en Polynésie, notamment sur la procédure pénale, ou sur le droit pénal et celui des victimes de manière générale, observe Naui Tepa, intervenant socio-judiciaire à l’association. On a présenté les missions de la structure, ou des notions juridiques particulières qui pourraient intéresser la population » , pas toujours comprises par le grand public, qui doit également franchir la barrière de la langue. À titre d’exemple, l’aide juridictionnelle, la constitution de partie civile, l’accompagnement ont été passés en revue par le calendrier.
« Ce n’est la faute de personne, ce sont Des croyances populaires nourries par le folklore »
Naui Tepa, intervenant socio-judiciaire à l’APAJ
« Ce n’est la faute de personne, ce sont des croyances populaires nourries par le folklore narratif (…) On a cassé les idées que les gens avaient sur les psychologues, qui ne soignent pas forcément les fous, ou sur quelques difficultés qu’ils avaient à appréhender les notions d’amendes et de dommages et intérêts, parce que beaucoup confondent les deux, poursuit-il. C’est tout un panel de vocabulaire juridique qui a été décortiqué de manière très simplifiée »
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Au moment de clôturer son bilan annuel, l’APAJ relève une augmentation du nombre de procédures et de victimes reçues. Pour l’année à venir, elle projette de se doter d’un chien d’assistance judiciaire, et tiendra les assises de la prévention de la délinquance au mois de novembre.