Le contrôle administratif a été réalisé le 11 janvier dernier dans ce club de plongée de Fakarava. El la liste des manquements relevés par les agents du Pays est pour le moins longue. Certains des moniteurs n’étaient titulaires d’aucun diplômes professionnels et n’assuraient pas la surveillance, en surface, durant l’intégralité des plongées.
En outre, « l’effectif maximal d’une palanquée » était régulièrement dépassé, de même que le nombre de plongées réalisées quotidiennement. Les contrôleurs ont également relevé des négligences « dans la tenue des feuilles de palanquées » et une « absence de présentation de registre d’entretien du matériel de secours ».
Ils ont aussi constaté des « médicaments et équipements périmés », ainsi qu’une « absence de registre d’entretien attestant de l’inspection périodique des bouteilles de plongée » et des autres équipements.
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Enfin, la structure était ouverte 7 jours sur 7 et placée sous « la responsabilité d’une seule personne occupant les fonctions de directeur de plongée et de guide de palanqué », ce qui ne lui permettait pas de bénéficier « d’un repos hebdomadaire conformément à la réglementation du Code du travail ».
« Le maintien en activité de cet établissement présente des risques graves et immédiats pour la santé ou la sécurité physique ou morale des pratiquants », estime le Pays qui a donc prononcé « de manière urgente » sa « fermeture temporaire pour une durée d’un mois ». Un arrêté publié au Journal Officiel de la Polynésie, vendredi.
« Cette mesure est de nature à faire cesser le danger et à permettre à l’exploitant de l’établissement (…) de remédier aux graves manquements constatés », soulignent les autorités.