S’ils ne se disent pas totalement antivaccin la vingtaine de membres du collectif présent ce lundi devant le centre de vaccination de Paofai à Papeete, se montre particulièrement sceptiques sur ses bienfaits. Tenants des thèses du décrié professeur Péronne, ils expliquent s’inquiéter des possibles graves effets secondaires sur les matahiapo, invités depuis ce matin à recevoir la première injection. « J’appelle ça un pseudo vaccin parce que rien ne me certifie que c’est un vaccin. La deuxième chose qui fait peur : pourquoi cette urgence de vacciner alors que le monde médical et les sommités en la matière s’échangent des gentillesses à coups de médias et de communiqués. Il y a trop de questions qui méritent qu’on ai un peu plus d’éclaircissements », estime Eugene Tetuanui, porte-parole du collectif
« Ce qu’on souhaiterait c’est d’attendre un petit peu. On n’est pas contres pour être contres mais on aimerait que nos gouvernants attendent avant de faire vacciner ces gens-là », confie Bernard Roure, membre du collectif
Et leur message est passé chez certains de leur interlocuteur du jour… « J’attends dans un mois. On verra ce que ça donne », réagit un passant.
– PUBLICITE –
D’autres en revanche ont été surpris à la lecture des banderoles, voire même agacés par la démarche du collectif : « Il y a quand même des chefs d’Etats de grands pays qui se font vacciner, des médecins qui se font vacciner. Ils connaissent bien ce vaccin-là quand même ! Moi je ne les comprends pas. On a été vaccinés depuis petits déjà contre des tas de maladies et grâce à ça on est encore vivants aujourd’hui. »
L’action de ce matin n’a pas perturbé le début de la campagne de vaccination ….qui fait heureusement aussi quelques heureux…. « On est soulagés ! On se donne rendez-vous dans trois semaines pour la deuxième dose ! » lance un matahiapo.