24 heures pour apporter des solutions à l’Association pour le droit à l’initiative économique (Adie), c’est le défi auquel vont participer une trentaine de personnes les 30 et 31 mars. Un hackathon comprenez un marathon cérébral, un brainstorming, qui se déroulera par équipes. Le thème leur sera révélé le jour J.
« Chaque équipe va être accompagnée d’un coach et d’un designer et chaque équipe va avoir 24 heures pour résoudre un défi stratégique d’intérêt général. En l’occurrence là, qui va être un défi porté par l’Adie Polynésie. Au terme de ces 24 heures, chaque équipe va devant un jury présenter sa solution et on verra quelle équipe sera gagnante et remportera ce hackathon« , explique l’organisatrice Karine Le Flanchec.
Pour l’Adie, c’est bien sûr un soutien important. Et pour les participants, c’est l’occasion de travailler en équipe et de s’impliquer dans l’économie locale. « Pour l’association c’est un formidable boost parce que pendant 24 heures elles ont des personnes qui réfléchissent et travaillent à leurs problématiques. Et pour les entreprises, pour les participants, c’est une façon de développer leurs compétences en leadership plutôt que de le faire en formation classique, traditionnelle, avec des études de cas, des jeux de rôles etc. Là elles sont en immersion pendant 24 heures. Donc on favorise un apprentissage par l’expérience. Et c’est aussi une façon pour elles de s’impliquer dans le tissu économique local, social, et de participer à l’accélération des innovations locales, sociales. »
Pour cette première édition, l’Adie n’a pas été choisie au hasard… « Il m’a semblé qu’aujourd’hui, la Polynésie était dans une situation qui nécessitait peut-être qu’on booste la micro-entreprise et qu’on favorise l’entrepreneuriat, populaire en tout cas. Et c’est vrai qu’avec la crise sanitaire, économique, l’augmentation de la précarité, on avait envie de mettre à l’honneur l’entrepreneuriat et permettre à des familles, aux Polynésiens, d’être soutenues dans le développement de leur petite activité. »
– PUBLICITE –
Cet événement est organisé par Big Bloom, une initiative internationale présente dans une quinzaine de pays. En Polynésie, Karine Leflanchec espère répéter l’opération plus d’une fois par an. « L’objectif, ce n’est pas simplement de faire une seule édition, c’est de l’inscrire année après année, de pouvoir réaliser deux éditions par an, et de pouvoir à chaque fois sélectionner une association différente et soutenir un projet différent. »
La présentation des projets issus de ce premier hackathon en Polynésie sera diffusée en direct sur Internet le 31 mars. Le projet vainqueur sera ensuite mis en place par l’Adie.