Chaque 16 février, les gendarmes rendent hommage aux leurs, tombés dans l’exercice de leurs fonctions. Perdre la vie en mission est une éventualité que tout militaire est amené à envisager, comme l’explique le colonel Grégoire Demezon, le commandant de la gendarmerie pour la Polynésie.
« Le gendarme est au contact de la population au quotidien. Il est en première ligne et, forcément, il est confronté à la violence de la société quel que soit l’endroit où il sert. Donc c’est quelque chose qu’il a toujours en tête et c’est quelque chose qu’il est formé à appréhender. Les gendarmes suivent tout un cycle de formation qui leur permet de se confronter à cette violence », explique le haut-gradé.
« C’est une grande émotion pour l’ensemble des gendarmes de métropole et de Polynésie que de commémorer les morts de cette année. 14 camarades qui sont tombés au service des Français », ajoute-t-il.
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Lors de cette cérémonie, 4 militaires ont été décorés. Elle a aussi été l’occasion, pour le commandant de la gendarmerie, de remettre les fanions respectifs de la compagnie des Iles du vent, de celle des Archipels et de la Section de Recherches.