Le conseil des ministres était délocalisé à Mahina ce mercredi. L’occasion d’annoncer un nouveau projet dans la commune. Après le rond-point de Nuuroa, dont la circulation a été modifiée le 21 juillet, le ministre des Travaux et de l’Équipement Jordy Chan a annoncé un projet à plus long terme à Mahina, autre point noir de la circulation à Tahiti.
En heures de pointe du matin, les bouchons se créent à chaque carrefour des principaux lotissements rejoignant la voie principale (Mahinarama, Supermahina, Tuauru, et la Pointe Vénus). Le nœud du problème est au niveau du collège de Mahina, qui pâtit d’un fort transit et d’une voie de réinsertion pour les véhicules sortant de l’établissement scolaire.
Quant au soir, « c’est principalement la réduction de 2 voies à 1 voie dans le sens Papeete/Mahina après le giratoire du bas du Tahara’a qui cause l’engorgement » , précise le ministre. Le giratoire de la pointe Vénus pourrait également être sous-dimensionné pour le flux de véhicules.
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Des feux avaient été étudiés et mis en place, sans succès. Le gouvernement envisage donc un élargissement de la route de 2 à 3 voies à Mahina pour fluidifier la circulation.
Pas avant 2027
Ce projet actuellement à l’étude relierait le bas du Tahara’a jusqu’au bas du quartier de Supermahina. L’élargissement de la chaussée s’accompagnerait d’une reconfiguration de l’actuelle RT 2, incluant notamment l’aménagement de nouveaux giratoires au niveau du collège de Mahina, aux carrefours de Mahinarama ou de Supermahina, et éventuellement entre le giratoire du bas du Tahara’a et celui de la pointe Vénus. Des glissières en béton amovibles seraient également installées pour permettre le basculement des deux voies en fonction du sens du trafic.
Un projet chiffré à 2 milliards de Fcfp selon les estimations, et que le gouvernement souhaite concrétiser d’ici 4 ans.
« Nous n’avons pas encore une vision précise des impacts fonciers » , note Jordy Chan, qui précise qu’ils devraient être « très limités » et que le projet sera élaboré en concertation avec les élus de Mahina et la population concernée.
Les études actuellement au stade d’ébauche, se poursuivront afin d’évaluer précisément la nature des travaux et leur impact.