Brandissant des photos de chiens maltraités, ils ont organisé un sit-in devant la présidence. « Ces photos sont terribles mais l’on voit la maltraitance dans sa globalité : des chiens de rue mais aussi des chiens ayant une famille. Il faut que cela cesse », explique Laurence Piercy, la responsable du parti animaliste de Polynésie française.
Celle-ci appelle les autorités à réprimer plus durement ceux qui maltraitent les animaux et à faire de ce sujet une priorité.
« En général, il n’y a pas de prise de plainte. Ce sont des mains-courantes. Ce que l’on veut, ce sont des prises de plainte car c’est ce qui déclenche la procédure. Et quand il y a des plaintes et des courriers envoyés directement à l’autorité compétente, qu’il y ait un suivi. On demande des moyens pour mettre en place de véritables condamnations sur le territoire (…) Si on touche au porte-monnaie, les gens réagissent beaucoup plus », ajoute-elle.
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Le Pays disposant d’un large champ de compétences, Laurence Piercy estime que ses dirigeants doivent « s’emparer de la cause ». « L’animal est encore un bien meuble », déplore-t-elle, « il va falloir le sortir de ce statut. Cela peut être fait au niveau du Pays. Au niveau de l’Etat, il faudrait que ce soit inscrit dans le marbre avec, pourquoi pas, une Charte de la condition animale. Il faut que ça bouge ».
Si la ministre du Travail et des Solidarités, Virginie Bruant, dispose également du portefeuille de la condition animale, Laurence Piercy veut que les choses aillent plus loin avec la création d’un ministère à part entière dédié à cette thématique.