Partir au fin fond de la vallée pour se changer les idées, un avant-goût de vacances pour ces familles de Faa’a. Parents, adolescents, enfants, tous sont volontaires pour suivre le programme des éducateurs sociaux sur la parentalité et la prévention, dans ce lieu d’échanges culturels et de transmission.
Est-il possible de se faire obéir sans crier ? L’enfant doit-il être tenu pour responsable de ses actes ? En groupe, ces parents s’interrogent en profondeur sur la façon dont ils doivent tenir leur rôle dans des conditions de vies matérielles précaires. Cette thérapie sociale est représentée sous la forme d’un arbre de vie.
« Avec un cadre éducatif apporté par les parents, cela donne un bel arbre avec un beau feuillage, de beaux fruits, et malgré les vents forts et tempêtes de la vie, il résistera. », explique de manière imagée, Titaina Contios, éducatrice spécialisée.
Sous le fare potee, la psychologue recueille les confidences des adolescents. C’est un atelier qui informe avant tout sur les comportements à risques. Et souvent le mal être ne peut pas se dire avec les mots. « Ils n’ont pas énormément parlé d’eux, ils étaient en groupe et ne se connaissaient pas forcément. Mais ils ont pu s’exprimer et se confier. », indique pour sa part, Elodie Naas, psychologue.
Et c’est par le jeu que les moins de 10 ans apprennent leurs droits et leurs devoirs. Une manière aussi pour ces éducatrices de connaître les enfants qu’elles suivent régulièrement et de mieux accompagner les parents. « Le but est que les enfants puissent expliquer aux parents ce qu’ils ont pu échanger lors de cet atelier, et que du coup les parents soient plus à même de comprendre leur enfant. », espère Laetitia Bataille, éducatrice.
Comprendre son environnement pour mieux se connaître. C’est par une immersion dans la culture des anciens que l’association Haururu accompagne ces familles des quartiers populaires de Faaa. Tous ont perdu leurs repères et ne connaissent plus leur histoire. « C’est très important parce que nos ancêtres vivaient en communauté. Ils avaient une vie sociale, du respect et ils partageaient. Pour moi, il faut revenir à la source. », assure Hervé Maraetaata-Taievau de l’association Haururu.
Pour l’action sociale, il s’agit d’être sur le terrain au plus proche des familles. L’éducation populaire, permettra peut-être de réduire le nombre de mesures d’aides judiciaires et de signalement. Et surtout de mieux communiquer entre parents et enfants.
Est-il possible de se faire obéir sans crier ? L’enfant doit-il être tenu pour responsable de ses actes ? En groupe, ces parents s’interrogent en profondeur sur la façon dont ils doivent tenir leur rôle dans des conditions de vies matérielles précaires. Cette thérapie sociale est représentée sous la forme d’un arbre de vie.
« Avec un cadre éducatif apporté par les parents, cela donne un bel arbre avec un beau feuillage, de beaux fruits, et malgré les vents forts et tempêtes de la vie, il résistera. », explique de manière imagée, Titaina Contios, éducatrice spécialisée.
Sous le fare potee, la psychologue recueille les confidences des adolescents. C’est un atelier qui informe avant tout sur les comportements à risques. Et souvent le mal être ne peut pas se dire avec les mots. « Ils n’ont pas énormément parlé d’eux, ils étaient en groupe et ne se connaissaient pas forcément. Mais ils ont pu s’exprimer et se confier. », indique pour sa part, Elodie Naas, psychologue.
Et c’est par le jeu que les moins de 10 ans apprennent leurs droits et leurs devoirs. Une manière aussi pour ces éducatrices de connaître les enfants qu’elles suivent régulièrement et de mieux accompagner les parents. « Le but est que les enfants puissent expliquer aux parents ce qu’ils ont pu échanger lors de cet atelier, et que du coup les parents soient plus à même de comprendre leur enfant. », espère Laetitia Bataille, éducatrice.
Comprendre son environnement pour mieux se connaître. C’est par une immersion dans la culture des anciens que l’association Haururu accompagne ces familles des quartiers populaires de Faaa. Tous ont perdu leurs repères et ne connaissent plus leur histoire. « C’est très important parce que nos ancêtres vivaient en communauté. Ils avaient une vie sociale, du respect et ils partageaient. Pour moi, il faut revenir à la source. », assure Hervé Maraetaata-Taievau de l’association Haururu.
Pour l’action sociale, il s’agit d’être sur le terrain au plus proche des familles. L’éducation populaire, permettra peut-être de réduire le nombre de mesures d’aides judiciaires et de signalement. Et surtout de mieux communiquer entre parents et enfants.
Rédaction web avec Esther Parau-Cordette