Une avocate d’origine tahitienne élue présidente de la Ligue des droits de l’Homme

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L’avocate Nathalie Tehio, originaire de Tahiti par son père, a été élue, ce dimanche à Bordeaux, présidente de la Ligue des droits de l’Homme à l’issue du 92ᵉ congrès de cette association française de premier plan qui œuvre pour la défense des principes de liberté, d'égalité et de justice.

Publié le 20/05/2024 à 8:53 - Mise à jour le 21/05/2024 à 10:05

L’avocate Nathalie Tehio, originaire de Tahiti par son père, a été élue, ce dimanche à Bordeaux, présidente de la Ligue des droits de l’Homme à l’issue du 92ᵉ congrès de cette association française de premier plan qui œuvre pour la défense des principes de liberté, d'égalité et de justice.

Agée de 59 ans, Nathalie Tehio est la fille d’un avocat d’origine tahitienne et d’une mère bretonne installés en Nouvelle-Calédonie où elle a grandi.  Selon le quotidien l’Humanité son père était engagé pour la cause kanak et défendait ses militants.

Sur ses réseaux sociaux, la Ligue des droits de l’Homme s’est félicitée pour l’élection de sa nouvelle présidente, saluant « ses compétences juridiques et son travail acharné » qui « ont permis de développer le plaidoyer et les outils de la LDH en matière de défense des libertés publiques ».

« Particulièrement préoccupée par la situation en Nouvelle-Calédonie de par son histoire personnelle, la LDH peut compter sur son expertise face à la violente crise actuelle. Pour toutes ces raisons, et d’autres encore, sa nomination est particulièrement d’actualité pour aborder les enjeux des années à venir face aux menaces qui pèsent sur notre Etat de droit », indique l’association.

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Fondée en 1898 durant l’Affaire Dreyfus, la Ligue des droits de l’Homme se veut être « un acteur civique libre et indépendant des partis politiques, des syndicats et des associations ».

« Elle se revendique comme citoyenne, impliquée dans la vie politique, elle participe à ses débats. Elle combat les injustices, le racisme, le sexisme, l’antisémitisme et les discriminations de tous ordres. Elle s’intéresse à la citoyenneté sociale et propose des mesures pour une démocratie forte et vivante, en France et en Europe. Elle défend la laïcité contre les instrumentalisations xénophobes, les libertés, l’égalité des droits et la fraternité comme fondement d’une société fraternelle et, donc, solidaire », peut-on lire sur son site internet.

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