Une passerelle endommagée au port de Papeete complique l’activité des navettes maritimes

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Depuis un mois, l’une des passerelles du port de Papeete, destinées à l’embarquement et au débarquement des passagers, est endommagée, ce qui complique l’activité des navettes maritimes effectuant la liaison entre Tahiti et Moorea. Une situation qui « devient problématique ».

Publié le 18/05/2024 à 14:36 - Mise à jour le 21/05/2024 à 9:51

Depuis un mois, l’une des passerelles du port de Papeete, destinées à l’embarquement et au débarquement des passagers, est endommagée, ce qui complique l’activité des navettes maritimes effectuant la liaison entre Tahiti et Moorea. Une situation qui « devient problématique ».

Il y a un mois environ, le conducteur d’un camion débarquant de l’une des navettes a oublié de rétracter la grue dont son véhicule est équipé et a heurté l’une des passerelles surélevées qui permet aux passagers de monter et de descendre des bateaux.

Un pan entier a été arraché rendant l’accès inutilisable. « Aujourd’hui, on utilise une passerelle sur 2 pour 3 navires. C’est un peu compliqué », explique Ysa Tuia, la responsable des opérations pour le Tauati Ferry et l’Apetahi Express

« Le Port Autonome a quand même été très arrangeant sur les opérations. Il nous a laissé utiliser une passerelle pour les arrivées et les départs simultanés des 2 bateaux. Ça nous arrange, mais c’est toujours un peu contraignant, car on est au début des vacances. Cela fait beaucoup de monde sur un petit endroit », ajoute celle-ci, d’autant que plusieurs navettes effectuent leurs rotations à des horaires similaires.

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Les dégats rendent l’une des passerelles inutilisable. (Crédit: TNTV)

« On a des débarquements pour l’un, et des embarquements pour l’autre qui se font sur la même passerelle. Cela fait énormément de flux en même temps. Ça devient problématique, car c’est vraiment un espace restreint pour beaucoup de passagers », souligne Ysa Tuia.

Les professionnels du secteur sont « en discussions avec le Port Autonome quasiment tous les jours » pour tenter de trouver une solution. « Ils sont assez réactifs (…), mais ce n’est pas une mince affaire », indique encore Ysa Tuia. Pour l’heure, la situation perdure.

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