« A l’époque déjà, en 60 c’était Vespa. J’ai eu ma première Vespa le 5 juin 1960. C’est pas jeune tout ça ! », lance Victor Maraeauria passionné et membre de l’association.
La Vespa, la guêpe en italien, est devenu un symbole en Polynésie. Le deux roues a séduit les usagers de la route dès 1948 à Tahiti. Et cet engin du quotidien n’a cessé depuis de rouler sur les routes du fenua. La vespa, c’est un bruit, une allure unique.
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Plusieurs modèles et de différentes cylindrées ont été importées. De la primavera des années 60, à la PX en passant par les modèles plus récents, la Vespa séduit toujours les adeptes du deux roues. Le président de l’association Classic vespa Team, Marcel Nagatata, possède une petite collection : « Moi j’ai 10 Vespa. Spring, Primavera… »
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La Vespa italienne s’est aussi transformée sous les tropiques, au style de vie polynésien. Chrome et moteur ciré, peinture personnalisée, certains sortent du lot.
« Je suis fan de ma Vespa. (…) C’est une 125 de Piaggio (…) Je l’ai faite à mon goût à moi, raconte Francisco Teriihopuare. C’est la liberté, tu as les cheveux au vent, tu roules aéré (…) Il faut savoir la manipuler. »
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Ces adeptes de veille mécanique trouvent sans grande difficulté les pièces dans les magasins spécialisés, ou par le bouche à oreille. Certaines de ces vespas roulent depuis 40 ans et elles comptent encore avaler les kilomètres.