Le CESC estime que l’intégration de l’essence sans plomb pour pêcheurs professionnels dans le Fonds de régulation du prix des hydrocarbures (FRPH) répond à un besoin de simplification des procédures administratives. Celle-ci permettra aux pêcheurs concernés de payer 115 FCFP/litre directement à la pompe.
Pour le CESC, le dispositif en cours d’élaboration et relatif à l’activité de pêche professionnelle, devra permettre de s’assurer de la bonne utilisation du carburant bénéficiant de mesures d’aides, pour le gazole comme pour l’essence, et contribuer à préserver un sentiment de confiance à l’égard des professionnels du secteur.
Plus généralement, estime l’institution, la réforme du dispositif d’aides doit être mise en adéquation avec des objectifs clairs et réalisables de la politique de pêche. Le CESC plaide pour que ce secteur pilier de l’économie bleue puisse enfin jouer pleinement son rôle dans la vie économique et sociale polynésienne.
« C’est une satisfaction, car cette demande des pêcheurs d’être intégrés au FRPH date d’un certain nombre d’années ». Sur les éventuelles fraudes au carburant, « C’est une responsabilité des pécheurs. Si ils décident de frauder, c’est leur responsabilité et leur licence de pêche risque d’être supprimée. On fait la police entre nous, en expliquant que c’est une bonne chose pour nous et qu’il faut éviter de frauder. C’est une chance pour nous d’être soutenu par le FRPH. », explique Marc Atiu, membre du CESC et président du syndicat de pécheurs « Ravaai Rau ».
Interview de Marc Atiu