Vidéo – Facebook veut mieux combattre le harcèlement en ligne

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Publié le 02/10/2018 à 9:25 - Mise à jour le 02/10/2018 à 9:25

Le cyber-harcèlement est le fait d’être victime d’attaques régulières et répétées : menaces, insultes, rumeurs, piratage….
Les nouveaux « outils et programmes » de Facebook doivent aider les gens « à mieux contrôler les expériences non souhaitées, insultantes ou blessantes », a promis sur un des blogs du groupe Antigone Davis, chargée du dossier chez Facebook.

Par exemple, les 2,2 milliards d’utilisateurs pourront masquer ou supprimer des commentaires de façon groupée plutôt qu’un par un, est-il expliqué.
Autre nouveauté, il est désormais possible de signaler à Facebook le harcèlement dont seraient victimes des amis qui n’oseraient pas le faire eux-mêmes.
De plus, la plateforme teste la possibilité pour les usagers de chercher ou de bloquer des termes considérés comme insultants apparaissant dans les commentaires sous leurs publications.

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Il n’y a pas de chiffres précis sur le cyber-harcèlement en Polynésie. En revanche, selon l’association e-france qui travaille avec l’éducation nationale,  entre 2016 et 2017, il y a eu une hausse de 30 % des infractions en ligne et  une augmentation de 30 % des cyberattaques visant des femmes…. 

Mais le cyber-harcèlement est surtout préoccupant en milieu scolaire. Toujour selon e-enfance 10% des écoliers et des collégiens rencontrent des problèmes de harcèlement et 6 % d’entre eux subissent un harcèlement que l’on peut qualifier de sévère à très sévère.  

En Polynésie sur les réseaux sociaux, des cas sont régulièrement visibles. Des comptes instagram « gossip » font par exemple régulièrement leur apparition. Les élèves d’un même établissement scolaires y sont invités à faire des révélations anonymes… 

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L’inquiétude monte chez les parents… Pour tenter de protéger ses enfants du harcèlement sur les réseaux sociaux, quelques conseils : définir des limites avec ses enfants, éviter qu’ils ne soient trop souvent et trop longtemps connectés, installer des applications de contrôle parental, mais surtout : discuter.

La plupart des réseaux sociaux limitent l’âge d’inscription à 13 ans. Mais beaucoup d’enfants bien plus jeunes s’inscrivent pourtant. Il est important de parler à ses enfants des dangers d’internet, et de les encourager à se confier à un adulte s’ils sont victimes de menaces, piratage, propagation de rumeurs, insultes…

Si le harcèlement est poussé, il est aussi possible de porter plainte. Pour cela il faut s’assurer de garder des preuves (captures d’écran, enregistrements…).

M.D-M avec AFP

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