Objectif : recycler les chaussures et éviter qu’elles ne se retrouvent dans la nature. La co-gérante de la boutique Tahitian Move, Olivia Godeluc, précise :
« On a des produits. Une fois qu’ils sont usagés, on se doit de pouvoir les récupérer et de s’assurer qu’ils sont proprement détruits et recyclés. »
Les objets récupérés sont ensuite confiés à l’association Huma Mero. Là, les chaussures passent entre les mains des sept membres du centre.
NOUVELLE VIE
Ce qui était il y a peu une paire de savates passe d’abord à la découpe sous l’œil attentif des responsables. Les personnes en situation de handicap reprennent ensuite la main pour affiner les créations et leur donner leur forme finale.
Ici, en plus de l’aspect écologique, l’insertion et l’apprentissage sont mis en avant. Stéphanie Ducresson, éducatrice au centre Huma Mero, décrit :
« Ça peut montrer qu’avec tout ce qu’il y a dans la nature, on peut les transformer et les réutiliser. C’est vraiment un message pour dire que les personnes porteuses de handicap peuvent faire beaucoup de choses. Peu importe ce qu’on fait, on peut éviter de polluer notre fenua. »
Les fonds récoltés grâce à la vente de toutes ces créations serviront à l’achat de nouveau matériel pour le centre. A l’initiative du projet, la marque a fait connaître ces accessoires au salon de la fête des mères.
Face à la réussite du bac à savates, la marque recherche de nouveaux partenaires pour multiplier les points de collecte et éviter que les tongs usagées polluent le fenua.