Vidéo – Les lourdeurs administratives ou un frein à la création d’entreprises en Polynésie

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Publié le 15/02/2019 à 9:17 - Mise à jour le 15/02/2019 à 9:17

En 2018, près de 4 000 nouvelles entreprises ont vu le jour en Polynésie, c’est 12% de plus qu’en 2017. La stratégie du gouvernement pour lutter contre le chômage consiste d’ailleurs à encourager les Polynésiens à créer eux même leur emploi en ouvrant leur propre entreprise. Cette semaine, à l’assemblée, se tenait un forum dédié aux micro-entreprise, « Mon patron c’est moi »
 
A notre question de la semaine « Selon vous et votre expérience est-il facile de créer son entreprise en Polynésie », internautes et personnes interrogées dans la rue répondent unanimement, « Non ». Obstacles administratifs, absence d’exonération douanière pour l’importation  d’équipements qui ne sont pas fabriqués en Polynésie, peu de subventions et difficulté d’obtenir un prêt bancaire, sont les principaux  griefs qui reviennent.

Si concernant les obstacles administratifs il faut prendre son mal en patience et espérer une simplification des démarches administratives et un meilleur temps de réponses des services concernés, il est un domaine où d’autres solutions existent, le prêt bancaire. l’Adie par exemple, accorde des petits crédits, à des personnes à qui les banques ont refusé de prêter. Mais les taux d’intérêt sont assez élevés, ils peuvent aller jusqu’à 7 %. Il existe aussi la Sofidep qui prête facilement. Autre solution, un nouveau service, créé par la vice-présidence l’année dernière « Initiative Polynésie » qui consiste en des crédits à taux Zéro octroyés par le Pays.
 
De plus, il existe toute une foule de subventions : des aides à la revitalisation des commerces, des aides à l’équipement  etc… Mais comme nos internautes l’ont souligné, il faut être patient ! Parce qu’il faut qu’une commission se réunisse pour valider chaque dossier. Et surtout, pour chaque dotation, le Pays attribue une enveloppe. Et si trop de gens ont fait la demande et que le budget est épuisé, il vous faudra patienter l’année suivante pour que repasse votre dossier.

Concernant les méandres administratifs dans lesquels il est aisé de se perdre, la CCISM, propose plusieurs programmes de coaching gratuits, pour accompagner les demandeurs dans les démarches, mais aussi pour faire une étude de marché, un business plan, et même trouver un local.

Toutefois, cela ne réduit pas le nombre d’autorisations administratives qu’il faut obtenir. En résumé, les porteurs de projet réclament la simplification des formalités administratives, et un traitement plus rapide des dossiers par l’administration.
 

Redaction Web

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