Cette session de recrutement, en plusieurs étapes, se déroule sur trois jours. Mais avant d’en arriver là, le SEFI (le service de l’emploi, de la formation et de l’insertion professionnelle) a réalisé une présélection de candidats correspondants aux pré-requis de la compagnie, parmi son vivier de demandeurs d’emploi. Une pré-sélection pour que ce job-dating soit le plus efficient possible. Pour Hina Grepin-Louison, chef de service du SEFI « l’objectif c’est vraiment de faire ce filtre… d’aller chercher les demandeurs d’emplois qui présentent le bon profil et les mettre en relation avec les offres d’emploi pour que finalement tout le monde y gagne. Le demandeur d’emploi trouve un travail et l’employeur trouve le meilleur employé possible« . Cette opération a un double intérêt pour le SEFI, le recrutement de 30 jeunes polynésiens et un « échange d’analyse de pratique » avec la compagnie, notamment sur le processus de recrutement indique Hina Grepin-Louison.
Plus d’une centaine de candidats bilingues (anglais-français) et titulaires du CCA (Cabin Crew Attestation: certificat de membre d’équipage) ont été invités à passer les épreuves. Pour décrocher un poste, 3 épreuves en anglais sont au programme de cette session de recrutement. Un test écrit, un exercice de groupe et un entretien individuel. Chaque épreuve de ce job dating est éliminatoire. Les candidats ont vingt minutes pour répondre au test écrit, première étape du recrutement. « Tout se fait en anglais » précise le chef PNC, Alexandre Chereau. « Pour l’exercice de groupe, ils ont une dizaine de minute pour réaliser un scénario, une mission tous ensemble et on regarde comment est-ce qu’ils travaillent ensemble, comment est-ce qu’ils se comportent. Ce sont des gens qui vont travailler en équipage donc il faut savoir travailler en équipe, donc on va chercher à déterminer si ces personnes ont la fibre du travail collectif« .
Pour certains candidats comme Tehana Paez, c’est une rêve de petite fille qu’elle s’est donné les moyens d’atteindre: « L’année dernière, je me suis donnée l’opportunité, parce que la vie est courte et il faut réaliser ses rêves… Je suis allée en France, donc oui il y a eu toute une préparation financière. C’est très technique, il y a beaucoup de choses à apprendre en très peu de temps, mais c’est en même temps enrichissant« . Pour Manuiti Nordman, c’est surtout l’occasion de trouver un travail « ce n’est pas facile d’avoir du boulot en ce moment alors toute occasion est à saisir. Dès qu’il y a une opportunité dans la vie, il ne faut pas la rater« .
French Bee cherche à recruter trente à trente-cinq personnes pour sa future base: une trentaine de personnel navigant commercial, trois chefs de cabine et un chef de base qui devront maîtriser les standards de la compagnie. Les candidats sélectionnés poursuivront leur formation pendant un mois sur la base opérationnelle de la compagnie à Paris Orly.
Pour certains candidats comme Tehana Paez, c’est une rêve de petite fille qu’elle s’est donné les moyens d’atteindre: « L’année dernière, je me suis donnée l’opportunité, parce que la vie est courte et il faut réaliser ses rêves… Je suis allée en France, donc oui il y a eu toute une préparation financière. C’est très technique, il y a beaucoup de choses à apprendre en très peu de temps, mais c’est en même temps enrichissant« . Pour Manuiti Nordman, c’est surtout l’occasion de trouver un travail « ce n’est pas facile d’avoir du boulot en ce moment alors toute occasion est à saisir. Dès qu’il y a une opportunité dans la vie, il ne faut pas la rater« .
French Bee cherche à recruter trente à trente-cinq personnes pour sa future base: une trentaine de personnel navigant commercial, trois chefs de cabine et un chef de base qui devront maîtriser les standards de la compagnie. Les candidats sélectionnés poursuivront leur formation pendant un mois sur la base opérationnelle de la compagnie à Paris Orly.
D’autres vagues de recrutement sont prévues pour des postes de PNC, d’attachés technico commercial, de chef de base et d’instructeur.
Alexandre Chereau, Chef PNC de la compagnie French Bee
Rédaction web avec J. Tinorua-Tehuritaua et T. Chabrol