« Wear it purple », un morning tea pour célébrer la diversité

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Ce vendredi est une journée annuelle de sensibilisation LGBTQIA+ : « Wear it purple ». L’évènement n’avait encore jamais officiellement été célébré au fenua. Pour l’occasion, des membres de la communauté et des représentants des institutions se sont réunis à la vice-présidence.

Publié le 30/08/2024 à 16:29 - Mise à jour le 31/08/2024 à 9:17

Ce vendredi est une journée annuelle de sensibilisation LGBTQIA+ : « Wear it purple ». L’évènement n’avait encore jamais officiellement été célébré au fenua. Pour l’occasion, des membres de la communauté et des représentants des institutions se sont réunis à la vice-présidence.


L’initiative a été lancée en 2010 après les suicides de jeunes LGBTQIA+, victimes d’intimidation et de harcèlement. Depuis, « Wear It Purple » est devenu un symbole de soutien et de solidarité célébré, chaque dernier vendredi du mois d’août en Australie. Pour la première fois, ce mouvement a un écho en Polynésie : « L’objectif de la journée « wear it purple » c’est de lutter contre les abus, souligner les diversités des sexualités de la communauté, explique Alison Shea, consule générale d’Australie en Polynésie. C’est une chose importante pour le gouvernement polynésien et aussi pour le gouvernement australien. C’est pourquoi on travaille ensemble pour élever la situation. » 

Bien que le gouvernement polynésien se dise « très sensible à cette cause », beaucoup de progrès restent à accomplir pour briser les tabu au sein de notre société. L’une des solutions envisagée pour faire évoluer les mentalités est d’intensifier la sensibilisation en milieu scolaire. « On a constaté qu’il y a eu des suicides en milieu scolaire, notamment dans les îles et on est très inquiets à ce niveau-là, souligne Heinui Le Caill, président de la commission de l’éducation, de la jeunesse et des sports. Au niveau de la commission de l’éducation jeunesse et sports, on va se rapprocher notamment de l’association SOS suicide. Je pense qu’aujourd’hui, il faut aussi sensibiliser nos surveillants qui sont dans les internats et tous ceux qui sont dans le milieu scolaire au risque de harcèlement de nos jeunes. » 

Le Pays a été sollicité pour créer un centre d’hébergement d’urgence, un projet auquel la ministre en charge des Solidarités se dit très favorable. 

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