Comment se faire connaitre via les réseaux sociaux ? Qu’on soit une entreprise ou une association par exemple, en Polynésie, Facebook reste la plateforme privilégiée. Et pourtant, YouTube est un des réseaux les plus utilisé au fenua. En 2017, selon les chiffres de la DGEN, 39% des internautes de Polynésie étaient inscrits sur la plateforme. Dans le monde, YouTube compte pas moins de 2 milliards d’utilisateurs actifs. Enfin, globalement, aujourd’hui, 80% du contenu web est consommé sous format vidéo…
Le 22 février, la French Tech Polynésie organise un webinaire sur le thème de la publicité sur YouTube. Le but est de donner des outils aux entrepreneurs locaux pour les aider à augmenter leur visibilité : « Il y a plusieurs événements comme celui là qui ont déjà eu lieu depuis septembre autour des modes de paiement en ligne, autour des levées de fonds. Et on essaye de faire ça régulièrement parce que finalement le but est de fournir des outils qui sont accessibles à tous, qui peuvent sembler parfois compliqués, ou qui sont méconnus en Polynésie mais qui sont finalement très accessibles, explique Arthur Ceccaldi, membre du bureau de la French Tech Polynésie. Ici en Polynésie, c’est vrai qu’on a une obligation d’être sur Facebook. Une page Facebook ça va être un peu comme un site web. Ça va être une façon pour les gens de nous trouver. Mais ça n’empêche pas que pour être visible, il faut multiplier les canaux de communication. »
La publicité sur des plateformes vidéo comme YouTube est encore peu utilisée au fenua et présente donc un autre avantage selon Bastien Desveaux, spécialiste de la publicité sur YouTube : « La plupart des entreprises font de la publicité sur Facebook, du Facebook Ads, ce qui fait que plus il y a de concurrence, plus les prix augmentent. Donc il va arriver un moment comme ça arrive déjà dans beaucoup d’endroits dans le monde, où il n’y aura plus forcément de place surtout pour les petites qui souhaitent mettre un petit budget. Et donc pour le coup YouTube c’est une opportunité parce que ça semble encore peu développé en Polynésie. C’est-à-dire que les premières entreprises qui vont faire du YouTube Ads sur place vont avoir des coups extrêmement faibles parce qu’il n’y aura pas de concurrence. »
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En tant qu’utilisateur, les publicités qui surgissent pendant qu’on regarde une vidéo sur la Toile, cela peut devenir agaçant. Et pourtant, l’impact est bien réel.
Et pour cause, la publicité sur ce réseau permet un ciblage précis : « Je travaille par exemple avec un love coach qui aide les hommes à trouver l’amour donc là on va pouvoir jouer sur quelque chose de très précis à savoir cibler les gens qui visitent des applis de rencontre de type Tinder ou les hommes qui sont célibataires. Donc là on répond vraiment à un besoin (…) Dans ce cas là, il y a forcément une partie des gens qui vont être intéressés, qui vont regarder la vidéo et qui vont cliquer. »
De plus en plus d’entreprises s’intéressent à cette plateforme pour promouvoir leur activité. Mais difficile de se lancer sans une bonne formation. De nombreuses sociétés font donc appel à des personnes extérieures pour gérer leurs campagnes. En terme d’emploi cela signifie aussi une opportunité pour les Polynésiens : « Il n’y a pas assez de personnes comme moi en fait qui gèrent des campagnes YouTube Ads. Ça peut être une opportunité pour des gens soit en reconversion soit en étude, de se lancer tout simplement. Il faut le voir de ce côté là aussi : à la fois pour les entreprises et à la fois pour les employés en reconversion professionnelle ou autre. »
Le webinaire de la French tech Polynésie aura lieu le 22 février à 19 heures. Il est gratuit et ouvert à tous. Pour vous inscrire, cliquez ICI