7 cas de coqueluche recensés dont 6 chez des nourrissons en une semaine à Tahiti

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Ce sont 7 cas de coqueluche confirmés qui ont été rapportés en 1 semaine à Tahiti, selon le dernier bulletin du bureau de veille sanitaire. La maladie peut être mortelle chez les plus jeunes.

Publié le 26/07/2024 à 16:28 - Mise à jour le 27/07/2024 à 9:02

Ce sont 7 cas de coqueluche confirmés qui ont été rapportés en 1 semaine à Tahiti, selon le dernier bulletin du bureau de veille sanitaire. La maladie peut être mortelle chez les plus jeunes.

Six nourrissons de moins de 3 mois et un enfant de 2 ans ont contracté la coqueluche. Ces 7 cas confirmés sont tous résidents de Tahiti. Trois d’entre eux ont été hospitalisés.

Aucun d’eux ne fréquentait de collectivité, précise le bulletin. Une antibioprophylaxie a été prescrite à une trentaine de sujets contacts qui n’étaient pas à jour de leur vaccination ou n’avaient pas reçu de vaccin depuis plus de 5 ans. Depuis le début de l’année, un total de 8 cas a été rapporté.

Chez le nourrisson, la coqueluche peut être très grave voire mortelle car accompagnée d’une défaillance respiratoire ou multiviscérale, rappellent les autorités sanitaires. En France, déjà 17 décès ont été notifiés depuis le début de l’année, dont 12 chez des nourrissons âgés de 2 mois et moins. Chez les jeunes enfants, les complications notables sont des pneumonies ou des affections neurologiques (crises convulsives, encéphalites).
Devant tout cas suspect, une PCR sur prélèvement nasopharyngé doit être prescrite, et jusqu’à 3 semaines après le début de la toux.

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Dès qu’un cas de coqueluche est confirmé :

  • Un traitement antibiotique est prescrit par le médecin à la personne malade et aux personnes de son entourage proche non vaccinées ou partiellement vaccinées, ayant été exposées durant la période contagiosité.
  • La période de contagiosité est de 3 semaines après le début des symptômes en l’absence de traitement.
  • Un cas confirmé ne doit pas fréquenter de collectivité. Le retour est possible après 3 jours de traitement (azithromycine) ou 5 jours (autres antibiotiques). Un cas suspect ne doit pas non plus fréquenter de collectivité jusqu’au résultat du test.
  • Un isolement est recommandé, et au minimum les mesures barrières contre la contamination par gouttelettes doivent être appliquées, avec lavage des mains et port du masque.
  • Une confirmation biologique est demandée pour les personnes symptomatiques et faisant partie de l’entourage du cas de coqueluche.
  • La mise à jour de la vaccination est recommandée en utilisant un vaccin contenant la valence coquelucheuse pour la population exposée.
  • Une antibioprophylaxie est prescrite aux contacts proches non protégés par la vaccination : enfants non ou incomplètement vaccinés selon l’âge, enfants dont la dernière dose date de plus de 5 ans, adultes non vaccinés ou dont la vaccination remonte à plus de 5 ans.
  • Une antibioprophylaxie est également prescrite aux contacts occasionnels à risque de forme grave et non protégés par la vaccination.

De manière plus large, une résurgence de la coqueluche est constatée en Europe (dont la France), en Nouvelle-Zélande et en Australie.

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