Les stocks de vaccins contre la grippe dans le rouge

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Elles sont proches de la rupture de stock : les pharmacies de Polynésie font face à une forte demande de vaccins contre la grippe. Le nombre de cas s’envole depuis la fin des vacances scolaires, et les personnes à risque préfèrent prévenir que guérir. Les 20 000 doses prévues pour cette saison par la Direction de la santé ont presque toutes été administrées. De nouvelles commandes ont été passées, d’autant que le pic de l’épidémie est attendu dans les semaines à venir.

Publié le 09/02/2025 à 9:21 - Mise à jour le 09/02/2025 à 11:35

Elles sont proches de la rupture de stock : les pharmacies de Polynésie font face à une forte demande de vaccins contre la grippe. Le nombre de cas s’envole depuis la fin des vacances scolaires, et les personnes à risque préfèrent prévenir que guérir. Les 20 000 doses prévues pour cette saison par la Direction de la santé ont presque toutes été administrées. De nouvelles commandes ont été passées, d’autant que le pic de l’épidémie est attendu dans les semaines à venir.

C’est l’affluence dans les pharmacies du fenua depuis quelques semaines. Face à la recrudescence des cas de grippe, les Polynésiens sont nombreux à se tourner vers la vaccination.

« Tous les jours, on a des gens qui viennent se faire vacciner. Là, il doit nous rester 2 ou 3 vaccins. On dit ‘oui’ à toutes les personnes qui viennent en attendant que l’on reçoive nos prochaines doses », témoigne Maxime Hertrich, pharmacien.

 « On est en plein dans l’épidémie. Venir se faire vacciner maintenant, c’est un peu tard. Il faut une dizaine de jours avant d’être protégé. Mais être protégé n’empêche pas d’attraper la grippe, mais cela empêche d’attraper une forme très grave », ajoute-t-il.

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La vaccination est prise en charge par les autorités sanitaires pour les 85 000 personnes dites « à risque » : femmes enceintes, Polynésiens de plus de 60 ans, ou souffrant d’obésité, ou encore en longue maladie. Ainsi que les professionnels de la santé et du tourisme. Pour tous les autres, le vaccin est payant. Il vous en coûtera 2150 francs l’unité.

« Il y a 2 circuits de distribution de vaccins en Polynésie. Le circuit qui est géré par le territoire, tous les ans, il achète environ 25 000 doses pour les distribuer aux personnes à risque. Le deuxième circuit, c’est le secteur privé. Et nous, nous vendons environ que 200 doses par an. Cette année, on en a vendu 240 », explique Jean-Michel Le Guen, distributeur pharmaceutique  

S’il est difficile d’anticiper l’ampleur que peut prendre une épidémie, pouvoirs publics et distributeurs sont vigilants. Plus de 10 000 doses sont en cours d’acheminement.

« Chaque année, c’est à peu près la même chose. Il semble qu’en Europe, la grippe soit assez importante cette année. Par ricochet, la grippe en Polynésie devrait toucher un peu plus de monde que d’habitude », estime Jean-Michel Le Guen.

Le vaccin est loin d’être le seul composant de la lutte contre la grippe. Les gestes barrières doivent être un réflexe.

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