À quelques jours des JO, les surfeurs étrangers prennent leurs marques à Teahupo’o

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48 surfeurs se disputeront dans un peu plus de dix jours la médaille d’or des Jeux Olympiques sur le spot de Teahupo’o. Pour être prêt le jour J, les athlètes étrangers sont déjà sur place. Objectif : prendre leurs marques sur l’une des vagues les plus beaux mais aussi les plus dangereuses au monde. TNTV s’est entretenue avec trois d’entre eux. Tous ont « hâte que la compétition commence ».

Publié le 19/07/2024 à 13:19 - Mise à jour le 19/07/2024 à 13:22

48 surfeurs se disputeront dans un peu plus de dix jours la médaille d’or des Jeux Olympiques sur le spot de Teahupo’o. Pour être prêt le jour J, les athlètes étrangers sont déjà sur place. Objectif : prendre leurs marques sur l’une des vagues les plus beaux mais aussi les plus dangereuses au monde. TNTV s’est entretenue avec trois d’entre eux. Tous ont « hâte que la compétition commence ».

Sanoa Dempfle-Olin sera la seule représentante du Canada engagée dans les épreuves olympiques de surf à Teahupo’o. Ce sera sa première compétition dans la passe de Hava’e, mais elle connait la vague. Elle a en effet multiplié les déplacements au fenua, ces dernières années, pour être à la hauteur de l’événement. 

« J’ai surfé durant 3 heures ce matin. Il n’y avait pas beaucoup de monde à l’eau. C’était vraiment bien. On sent que l’énergie monte petit à petit. On est tous excités à l’idée de disputer les Jeux Olympiques », sourit la jeune athlète qui veut « profiter des derniers jours de calme » avant le début de l’épreuve.

Sanoa Dempfle-Olin sera la seule surfeuse représentant le Canada (Crédit: TNTV)

À l’opposé du Canada : le Brésil. Le pays a, lui, dépêché une petite armada. Six surfeurs auriverdes tenteront de décrocher une médaille à Teahupo’o. Parmi eux : Joao Chianca, pensionnaire du tour mondial, et sa compagne Luana Silva. Même si les vagues ne sont pas au rendez-vous ces jours-ci, les deux athlètes continuent de se tester.    

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« Il n’y avait pas de bonnes vagues aujourd’hui, mais c’est toujours bien de se mettre à l’eau. On espère que les conditions vont s’améliorer dans les prochains jours. J’ai vraiment hâte que la compétition commence. Je n’ai pas vraiment d’objectif, mais ce sera une belle expérience », explique Luana Silva.

Luana Silva, l’une des six athlètes de la séléction brésilienne. (Crédit: TNTV)

« Les vagues sont petites, mais c’est l’occasion de tester les planches », ajoute Joao Chianca, « il y a quand même de belles vagues à surfer. C’est bien pour l’entrainement et la préparation ».

Les athlètes disposeront encore d’une dizaine de jours pour apprivoiser la mâchoire de Hava’e et porter haut les couleurs de leurs pays.

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