Aomana Bessert, jeune prodige du motocross

Publié le

Du haut de ses 7 ans, Aomana Bessert est l’un des grands espoirs du motocross polynésien. Mais un seul sport ne suffit pas à ce jeune hyperactif qui pratique aussi le jiu-jitsu brésilien où il excelle. Rencontre.

Publié le 05/01/2024 à 9:00 - Mise à jour le 05/01/2024 à 11:00

Du haut de ses 7 ans, Aomana Bessert est l’un des grands espoirs du motocross polynésien. Mais un seul sport ne suffit pas à ce jeune hyperactif qui pratique aussi le jiu-jitsu brésilien où il excelle. Rencontre.


« Il a grandi dans le motocross, avec le bruit des motos ! Son frère était d’ailleurs un champion de motocross en 65 et en 85 cm3. À deux ans, il a voulu sa moto ! On lui a pris une petite « Piwi » » qu’on a refaite. Et on a vite vu qu’il avait de bonnes aptitudes pour piloter. Et à trois ans, on l’a équipé » déclare Matairea Bessert, papa d’Aomana.

Aujourd’hui, le petit rider impressionne sur les pistes : « J’aime bien le motocross car j’aime bien le bruit des motos et la vitesse. (…) J’affronte des grands, mais ça ne me fait pas peur. Parfois, je tombe, mais je me relève pour terminer la course ».

(Crédit photo : Tahiti Nui Télévision)

Inscrit dans la catégorie supérieure des 8 – 12 ans, Aomana est le seul rider à rouler avec une moto de 50 chevaux, moins puissante que ses concurrents. La petite pépite de Papara a terminé troisième du championnat de Polynésie. Il s’est même illustré en Nouvelle-Calédonie en octobre dernier en finissant sur la troisième marche du podium, avec un engin moins puissant que ces adversaires : « Je me suis bien amusé à Nouméa. J’aimais bien les grands sauts et les whoops ».

– PUBLICITE –

Aomana est aussi un passionné de jiu-jitsu brésilien, un art martial où il excelle. Il a été sacré champion de Polynésie en 2023 dans sa catégorie. Un sport de combat complémentaire à sa pratique de la moto : « J’aime bien parce que ça me sert aussi à tenir ma moto et à me concentrer sur mes courses ».

(Crédit photo : Tahiti Nui Télévision)

« Ça lui permet d’apprendre un sport pour se défendre, mais aussi de travailler ses grips, pour tenir la moto et ne pas lâcher ton guidon quand tu es fatigué. Ces deux activités sportives sont complémentaires » ajoute son père.

Les passions d’Aomana ne se limitent pas à la moto et au jiu-jitsu brésilien. Il affectionne également le beach soccer. De quoi transformer son emploi du temps en course contre-la-montre. Après l’école, direction les entrainements de jiu-jitsu, et après de beach soccer. Sans compter ses entrainements de motocross dans la semaine.

(Crédit photo : Tahiti Nui Télévision)

Aomana devrait bientôt recevoir une moto plus puissante de 65 chevaux. Mais en attendant de retrouver le terrain de cross de Vaitarua, à Taravao, c’est sur les tatamis de Mahina qu’il fera sa rentrée sportive, en février prochain, à l’occasion du Ma’ohi Jiu-jitsu. 

Dernières news

Activer le son Couper le son