Avec « Ambition 2027 » , le fenua vise le top des Jeux du Pacifique à domicile

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Avec le projet Ambition 2027, le Comité Olympique de Polynésie française (COPF) formalise son objectif d'amener le sport local au plus haut-niveau et préparer les athlètes du fenua aux prochains Jeux du Pacifique, en 2027. Au cœur du projet, la réorganisation des fédérations pour les aligner sur les exigences du haut niveau.

Publié le 08/01/2025 à 16:44 - Mise à jour le 08/01/2025 à 16:44

Avec le projet Ambition 2027, le Comité Olympique de Polynésie française (COPF) formalise son objectif d'amener le sport local au plus haut-niveau et préparer les athlètes du fenua aux prochains Jeux du Pacifique, en 2027. Au cœur du projet, la réorganisation des fédérations pour les aligner sur les exigences du haut niveau.

En 2027, le fenua accueillera pour la troisième fois les jeux du Pacifique, avec l’objectif affiché de faire mieux qu’à ceux d’Honiara en 2023, où Tahiti s’était classé deuxième, loin derrière la Nouvelle-Calédonie. Les athlètes de Polynésie française avaient décroché 160 médailles dont 57 en or, 53 en argent et 20 en bronze. 37 de moins que ceux du Caillou, qui étaient repartis avec 82 breloques en Or, 57 en argent et 58 en bronze.

Pour combler ce retard d’ici deux ans, une cellule floquée « Ambition 2027 » , regroupant le Comité Olympique de Polynésie française, la DGS et l’IGSPF, pilote la quête de performance des fédérations locales. Soutenue par le ministère des Sportes, elle est dotée d’un budget de 90 millions de francs pour 2024 et 2025, elle en consacrera 75 aux fédés.

Celles qui souhaiteront être soutenues par le programme devront répondre à certains critères, comme l’indique le directeur technique du COPF Éric Zorgnotti. « On leur demande un projet de performance, on leur demande un chemin de sélection avec des critères de sélection qui soient bien définis pour que les athlètes soient au courant du niveau que l’on souhaite atteindre en 2027 » , explique-t-il.

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Pour parvenir à l’objectif de 80 médailles d’or, « Ambition 2027 » s’entoure de personnes ressources sur la préparation physique, la préparation mentale, et sur la diététique. « J’ai un podologue, des kinés, pour que tous ces gens-là puissent aider les fédérations. Au COPF, on aura aussi un petit budget pour aider en complément les besoins des fédérations » , ajoute-t-il.

La réussite du programme sera éprouvée lors des échéances régionales et internationales précédant les Jeux. Le but étant d’arriver le plus « structurés possible » à cette échéance. « On essaye de répondre cas par cas. Et c’est ça qui est intéressant parce que le basket n’aura pas les mêmes problématiques que la natation. La natation n’aura même pas les mêmes problématiques que le football. L’idée, c’est que dans 2025, on soit sur la préparation des athlètes. Et en 2026, on sera sur des déplacements, des compétitions internationales pour qu’en 2027, on soit vraiment performant » , conclut Éric Zorgnotti.

Pour la période de 2024 et 2025, une douzaine de fédérations participent à ce dispositif. C’est le cas de la fédération de basketball, qui a pu faire venir Guillaume Tannon, ancien préparateur physique de l’équipe de France d’athlétisme ayant travaillé avec un certain Evan Fournier, fraîchement sorti de 12 saisons en NBA. Une chercheuse sur la performance féminie est également attendue, au mois de mai.

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